-
2008-02-28 - Equateur
POUR AIDER LES VICTIMES DES INONDATIONS

“Nous tous équatoriens sommes reconnaissants à l’Eglise catholique pour sa générosité, non seulement sur le plan national mais universel, comme l'a démontré le Pape Benoît XVI en appelant à la solidarité internationale en faveur de notre pays."

Tel est ce qu’on lit dans le communiqué diffusé par l la Conférence épiscopale équatorienne, pour évaluer les conséquences dues aux inondations qui traversent le pays depuis quelques semaines.

La Conférence épiscopale, le 6 février dernier, au début du Carême, avait lancé sa campagne annuelle de solidarité ‘Munera’ “pour répondre à des situations urgentes et prioritaires, en favorisant la promotion humaine qui, pour l’Eglise de l’Equateur, rentre dans le devoir de l’Evangélisation”.

Parmi ces préoccupations, il y avait les populations, 'nos frères" (dit le communiqué) du Tungurahua et du Chimborazo, endommagés par l’éruption du volcan, auxquels ont été destinées d’abondantes ressources humaines, naturelles et économiques.

Cette année, de plus, “face à la grave situation que vivent nos frères de la côte et les habitants de certains secteurs de la chaîne montagneuse et de l’Amazonie, la Campagne sera destinée à secourir les victimes des inondations” lit-on encore dans le communiqué.

Le 25 février, 2000 rations d’aliments ont été envoyées pour les réfugiés des Provinces de Los Rios et Manabí. Conjointement au Catholic Relief Services (CRS), la Conférence épiscopale a livré des médicaments, de l’eau, des moustiquaires et des produits pour l’hygiène, pour une valeur de dix mille dollars, aux familles de la périphérie de la Province de Los Rios.

Dans le communiqué, la Conférence épiscopale adresse également un appel à tous les équatoriens, “au nom de la fraternité qui nous unit à travers les liens de la nationalité et de la foi, à être généreux dans cette campagne”, car avec la prochaine collecte de Munera réalisée habituellement le Dimanche des Rameaux, les évêques espèrent qu’il leur est déjà possible de livrer tout de suite des vivres non périssables, des vêtements, des médicaments et de l’argent.

“Nous remercions par avance pour la générosité de tous, en implorant la protection de Dieu pour nos frères, qu,i à cause de ces inondations ont perdu leur cultures, leur maison, n’ont pas d’aliments et de vêtements et souffrent de maladies” conclut le communiqué, relayé par la radio (source : Agence Fides)

Retour aux dépèches