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2008-03-03 - Kazakhstan
RENAISSANCE ET DÉVELOPPEMENT

L’Eglise au Kazakhstan connaît renaissance et développement. En signe de plus grande communion avec l’Eglise en Asie, les évêques du Kazakhstan vont devenir membres de la Fédération des Conférences épiscopales asiatiques (FABC).

Quand la Commission Centrale de la FABC se réunira mi-avril, à Bangkok, elle acceptera la demande de la Conférence des évêques catholiques au Kazakhstan. Aux débuts du nouveau millénaire, l’Eglise en Asie centrale comptait un seul évêque ; mais, grâce au travail constant des religieux et des missionnaires dans le développement des communautés catholiques, à présent le Kazakhstan en compte cinq.

L’Eglise dans le vaste pays de l’Asie centrale est toutefois encore une petite communauté qui vit avec courage la foi dans un pays à majorité islamique. Dans un pays où 40% de la population est kazakh de religion musulmane et 35% est russe de religion orthodoxe, les catholiques sont un groupe hétérogène (ukrainiens, polonais, allemands originaires de la Volga) d’environ 185 000 fidèles.

L’actuel système de gouvernement assure à toutes les confessions religieuses présentes dans le pays la liberté nécessaire. Les rapports entre l’État kazakh et l’Eglise catholique sont bons grâce à l’entrée fixée entrée en vigueur à la fin de 1999. L’Eglise a désormais une structure consolidée dans ses deux diocèses et paroisses et réalise un travail pastoral important par les prêtres, religieux et religieuses provenant de pays variés.

Différents mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés se consacrent également à un travail apostolique remarquable. Les jeunes montrent une forte identité chrétienne et convaincue, fruit précieux de l’engagement intense de l’Eglise dans la pastorale des jeunes. Les jeunes découvrent le Christ de plus en plus comme unique réponse à leurs questions sur le sens de la vie et l’Eglise comme une véritable famille.

Trois religieux franciscains, nu d'origine italienne, un d'origine polonaise et un né au Kazakhstan viennent d'y être envoyés pour compléter le clergé missionnaire dans ce pays. (source : Agence Fides)

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