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2008-03-10 - Équateur
UN DIALOGUE DE RÉCONCILIATION

Au moment où les chefs d'État colombien, équatorien et venezuelien se rencontrent pour calmer leurs différends, les évêques de l'Equateur appellent à l'arrêt des hostilités avec la Colombie et à un dialogue sincère et de réconciliation.

En même temps, à côté des considérations politiques, la Conférence des évêques « manifeste sa douleur, face à Dieu et face aux pays protagonistes, pour la nouvelle période de morts violentes. Et elle rejette la violation des frontières équatoriennes de la part de ceux qui ont réalisé des incursions illégales sur notre territoire ».

Les évêques adressent donc un appel à « suspendre les hostilités et à entreprendre un chemin de dialogue sincère et de réconciliation », rappelant que le recours à la violence produit seulement une violence supplémentaire. Les évêques de l'Equateur demandent de plus de faire la lumière sur des faits survenus à la frontière au Nord, « avec transparence, vérité et justice ».

Ils adressent aussi une invitation aux Equatoriens à demeurer « dans l'unité et la solidarité, comme chemin pour nous rendre forts et défendre la dignité nationale, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nos frontières » et à « ne pas renoncer à notre vocation de pays qui veut la paix, en la construisant avec la justice et le respect des droits ».

Finalement ils demandent au gouvernement national, aux institutions publiques et privées, et à chaque citoyen de « maintenir la sérénité face aux difficultés que nous avons été contraints d'affronter ces dernières semaines ». Concluant leur communiqué en invoquant la protection de Dieu « afin qu'il nous illumine pour dépasser les situations difficiles avec intelligence et décision ».

De son côté, le vice-président de la Conférence épiscopale du Venezuela, Mgr Roberto Luckert, dans les colonnes du Journal Catholique du Venezuela, a exprimé le désir d'une réunion urgente parmi les Conférence épiscopales du Venezuela, de l'Equateur et de la Colombie afin de traiter de la situation délicate dans laquelle sont impliquées ces nations. (source : Agence Fides)

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