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FlashPress - Infocatho
du 7 au 10 mars 2008 (semaine 10)
 

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2008-03-10 -
LA CONFESSION ET LA JOIE DU PARDON

Le 7 mars, en recevant
les participants au cours organisés par la Pénitencerie apostolique sur le "for interne", Benoît XVI leur a proposé une réflexion sur l'administration du sacrement de la pénitence.

" Malheureusement aujourd'hui on perd de plus en plus le sens du péché. Il faut donc faire comprendre au pénitent la tendresse de Dieu face au pécheur repenti, que tant de passages évangéliques présentent avec émotion".

Evoquant la pécheresse pardonnée citée par l'évangile de saint Luc, le Pape a dit qu'il s'agissait d'un "éloquent message: Dieu pardonne à qui aime trop. Qui met sa confiance en soi même et dans ses mérites propres est aveuglé par son moi. Son coeur se durcit dans le péché. A l'inverse, qui se reconnaît faible et pécheur, se confie à lui en obtenant grâce et pardon."

" C'est ce message qu'il faut transmettre. Le plus important est de faire comprendre que par le sacrement de la réconciliation, quelque soit le péché commis, peut naître la joie pacificatrice du pardon divin, si le pénitent reconnaît simplement sa faute et se confie pleinement au confesseur".

Il existe une certaine aversion, a-t-il ajouté, pour la confession et une désaffection. "Si on insiste sur la seule confession des péchés, nécessaire certes, on néglige d'aider le fidèle à comprendre l'importance de son acte. On risque de reléguer ce qui est central, la rencontre personnelle avec Dieu, le Père de bonté et de miséricorde".

Puis le Pape a rappelé que les confesseurs tout particulièrement doivent s'efforcer de "souligner le lien étroit entre le sacrement et une vie tendue à la conversion", afin que "la grâce sacramentale soutienne et alimente l'engagement à être disciple fidèle du Seigneur... Si cette perspective permanente s'affaiblit, le sacrement risque de devenir un geste formel sans effet sur la vie quotidienne."

" Bien qu'animés par le désir de suivre Jésus, qui ne se confesse pas régulièrement risque d'affaiblir son rythme spirituel jusqu'à l'éteindre". (source : VIS)

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