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2008-03-17 - Colombie
LES MÉDIATIONS DEVIENNENT DIFFICILES

Le président de l'épiscopat colombien a estimé que la médiation de l'Église et plusieurs pays européens pour la libération des otages était "paralysée", par la mort du numéro 2 des FARC de Colombie, Raul Reyes.

"Il faut reconnaître que nous sommes paralysés, déclare Mgr Luis Augusto Castro. Nous devons attendre de savoir comment les Farc vont se restructurer avant de savoir vers où nous pouvons nous diriger".

Le responsable de l'Eglise colombienne a souligné que les pays qui ont proposé leurs bons offices dans le conflit, la France, la Suisse et l'Espagne, s'étaient retrouvés "sans aucun contact après la mort de Raul Reyes". L'attaque militaire contre le haut dirigeant de la guérilla marxiste "radicalise la situation, génère plus de méfiance et complique toute possibilité de négocier", a-t-il ajouté.

Les FARC, en rébellion depuis 1964 contre les autorités de Bogota, réclament la libération de 500 guérilleros en échange de celle d'un groupe de 39 otages, alors qu'ils en détiennent pluieurs milliers selon certaines estimations. La guérilla a relâché six otages depuis le début de l'année, en signe de reconnaissance pour les efforts du président socialiste du Venezuela, Hugo Chavez, dont la médiation n'est pas reconnue officiellement par Bogota. (information : ACI)

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