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2008-03-31 -
LA BÉATIFICATION DE JEAN-PAUL II

Le cardinal Bertone a déclaré le 30 mars que "le souhait de tous y compris le mien était de voir le pape Jean Paul II rapidement béatifié", mais de son côtéle P. Lombardi dément toute décision sur un transfert de la tombe du Pape.

"Aucune décision n'a été prise. Une telle décision ne pourra éventuellement être prise qu'après la béatification de Jean Paul II", a-t-il déclaré sur Radio-Vatican, même si divers organes de presse ont affirmé ce week-end que ce transfert de la tombe avait reçu le feu vert d'une commission spéciale.

Le procès en béatification de Jean Paul II, décédé le 2 avril 2005, est actuellement en cours et son ouverture n'avait suivi que de quelques semaines son décès, sans attendre le délai habituel de cinq ans après une dispense accordée par son successeur Benoît XVI. Certains pensaient que la messe célébrée par Benoît XVI pour le 3ème anniversaire de la mort de son prédécesseur aurait pu en être l'occasion.

Il est vrai que Benoît XVI a annoncé qu’il dérogerait à la règle habituelle des cinq ans d'attente. Début 2007, la guérison inexpliquée d’une religieuse française, sœur Marie Simon-Pierre, avait été retenue comme "miraculeuse" dans le cadre du procès en béatification. Cette religieuse appartient à la congrégation des Petites sœurs des maternités catholiques et elle aurait i été guérie de la maladie de Parkinson par l’intercession de Jean Paul II, en juin 2005. Cependant, d’autres miracles présumés sont également étudiés à Rome. 

Dans le même temps a été évoqué le projet de transfert de sa tombe, qui reçoit quotidiennement 15.000 à 20.000 visiteurs. Ceci pourrait se faire selon deux options : soit un monument en pierre, soit une châsse qui permettrait de voir la dépouille dont le visage serait recouvert d'un masque en cire.

"Il y a de grandes chances pour que le corps soit intact. Il a été placé dans trois cercueils différents comme celui de Jean XXIII, qui était en parfaite condition. La peau était sèche mais bien conservée et il a suffi d'une couche de cire", aurait déclaré à La Stampa, le cardinal Giovanni Battista Re.

L'on devrait en savoir plus lors du premier congrès mondial sur la Miséricorde divine qui se tiendra à Rome jusqu’au 6 avril, promu par le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne (source : Service de presse du Vatican)      

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