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2008-04-11 - Océan Indien
CE QUI EST BON ET CE QUI NE L'EST PAS

L'Assemblée plénière des évêques de l'Océan indien, la CEDOI, vient de terminer ses travaux le mardi 9 avril. L'ensemble des évêques s'inquiète de la dégradation morale et matérielle qu'ils constatent actuellement dans cette région.

La cellule familiale se disloque, la pauvreté est en hausse, la période de pénuries à venir inquiète. Les défis sont nombreux.

Pour Mgr Denis Wiehé, évêque des Seychelles et président de la CEDOI, la solution aux problèmes de société est de «reprendre les valeurs de la famille ». Il a parlé de sa lettre pastorale qui allait dans ce sens. Les problèmes que rencontrent les îles de la région sont les mêmes : drogue, sida, sexualité débridée, entre autres. Mais la manière de les aborder reste différente. «Quand le tissu familial est solide, on peut faire face aux problèmes. »

Mgr Maurice Piat, évêque de Port-Louis et vice-président de l'instance, est préoccupé par la situation à venir. Pour lui, la valeur clé est la solidarité pour prévenir les temps de pénuries à prévoir.

L'évêque de Saint-Denis, Mgr Gilbert Aubry, s'est, pour sa part, longuement appesanti sur la conscience morale. « Nous ne pouvons plus distinguer ce qui est bon de ce qui ne l'est pas. » (source : Agence Apic)

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