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FlashPress - Infocatho
les 17 et 18 avril 2008 - N°2 (semaine 16)
 

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2008-04-18 - USA - à l'ONU
L'ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE ET L'ONU

" Ma présence devant cette assemblée manifeste la volonté de l'Église catholique d’apporter sa contribution aux relations internationales d’une manière qui permette à toute personne et à tout peuple de sentir qu’ils ont leur importance."

Benoît XVI va développer cette affirmation en concluant son discours :

" Ma présence au sein de cette Assemblée est le signe de mon estime pour les Nations unies et elle veut aussi manifester le souhait que l’Organisation puisse être toujours davantage un signe d’unité entre les États et un instrument au service de toute la famille humaine."

" Elle manifeste aussi la volonté de l'Église catholique d’apporter sa contribution aux relations internationales d’une manière qui permette à toute personne et à tout peuple de sentir qu’ils ont leur importance. D’une manière qui est en harmonie avec sa contribution au domaine éthique et moral et à la libre activité de sa foi, l'Église travaille aussi à la réalisation de ces objectifs à travers l’activité internationale du Saint-Siège."

" Le Saint-Siège a en effet toujours eu sa place dans les assemblées des Nations tout en manifestant son caractère spécifique comme sujet dans le domaine international. Comme les Nations unies l’ont récemment confirmé, le Saint-Siège apporte aussi sa contribution selon les dispositions du droit international, aidant à la définition de ce droit et y recourant."

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Les Nations unies demeurent un lieu privilégié où l'Église s’efforce de partager son expérience "en humanité", qui a mûri tout au long des siècles parmi les peuples de toute race et de toute culture, et de la mettre à la disposition de tous les membres de la Communauté internationale. Cette expérience et cette activité, qui visent à obtenir la liberté pour tout croyant, cherchent aussi à assurer une protection plus grande aux droits de la personne."

" Ces droits trouvent leur fondement et leur forme dans la nature transcendante de la personne, qui permet aux hommes et aux femmes d’avancer sur le chemin de la foi et de la recherche de Dieu dans ce monde. Il faut renforcer la reconnaissance de cette dimension si nous voulons soutenir l’espérance de l’humanité en un monde meilleur et si nous voulons créer les conditions pour la paix, le développement, la coopération et la garantie des droits pour les générations à venir."

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Dans ma récente encyclique "Spe salvi", je rappelais que "la recherche pénible et toujours nouvelle d’ordonnancements droits pour les choses humaines est le devoir de chaque génération" (n. 25). Pour les chrétiens, cette tâche trouve sa justification dans l’espérance qui jaillit de l’œuvre salvifique de Jésus Christ."

" C’est pourquoi l’Église est heureuse d’être associée aux activités de cette honorable Organisation qui a la responsabilité de promouvoir la paix et la bonne volonté sur toute la terre."

" Chers Amis, je vous remercie de m’avoir permis de m’adresser à vous aujourd’hui et je vous promets le soutien de mes prières pour que vous poursuiviez votre noble tâche."

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Avant de prendre congé de cette illustre Assemblée, je voudrais adresser mes souhaits dans les langues officielles à toutes les nations qui y sont représentées, en anglais, en français, en espagnol, en arabe, en chinois, en russe : Paix et prospérité, avec l’aide de Dieu !"

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