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FlashPress - Infocatho
du 21 au 24 avril 2008 (semaine 17)
 

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2008-04-24 -
LES MIGRATIONS NE SE JUGENT PAS QU'EN TERMES ÉCONOMIQUES

Les phénomènes de "migration et d'urbanisation des sociétés ne doivent pas être envisagés en simple terme économique. Dans la recherche des moyens d'en régler les effets négatifs," déclare Mgr Migliore à l'ONU.

Le 9 avril dernier devant la Commission population et développement du Conseil économique et social des Nations-Unies, Mgr Celestino Migliore leur a donné leur véritable dimension. Dans la recherche des moyens de régler les effets négatifs des migrations massives internes et transnationales, on doit maintenir la centralité de la personne."

..." La constitution de vastes aires métropolitaines provoque l'émergence de nouveaux problèmes environnementaux et socio-économiques. Un de ces effets les plus douloureux de l'urbanisation rapide est l'accroissement du nombre des bidonvilles. En 2005, plus de 840 millions de personnes de par le monde vivaient déjà dans ces conditions".

Rappelant ensuite que cette population "finit par être entraînée dans un cercle vicieux de pauvreté extrême et de marginalisation", et qu'elle "est sans force pour réclamer les services publics les plus élémentaires", Mgr.Migliore a estimé qu'il était temps pour les responsables politiques et la société de prendre de véritables décisions à l'encontre de ces problèmes et de cette catégorie de personnes.

Pour atteindre les objectifs du Millennium Goals, en particulier la réduction de moitié en 2015 du nombre des pauvres, "il convient d'être beaucoup plus attentifs au monde rural dans lequel environ 675 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable, tandis que 2 milliards ne jouissent pas d'un hygiène de base. Les politiques nationales et internationales doivent donc oeuvrer pour que ces communautés soient dotées de services sociaux meilleurs et plus accessibles".

Les migrations interieures et internationales auront perdu alors la plus grande partie des raison qui les provoquent. (source : VIS)

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