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du 21 au 24 avril 2008 (semaine 17)
 

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2008-04-24 - Roumanie
PROMOUVOIR L'ENSEIGNEMENT SOCIAL DE L'ÉGLISE

Le cardinal Martino a participé, à Iasi en Roumanie, à un Symposium international sous le thème « Humans and Market » et a présenté à Bucarest la traduction en roumain du Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise .

Le cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil pontifical Justice et paix, avait été invité par l 'Institut de théologie roumain. Ce Compendiaum, a-t-il dit, se situe « dans la perspective tracée par Paul VI de la construction d'une civilisation de l'amour ».

Soulignant la « finalité précise » du Compendium, qui consiste à éclairer la vie sociale des hommes et des peuples par la lumière de l'Evangile », le cardinal a rappelé certains principes fondamentaux d'une oeuvre pastorale centrée sur l'évangélisation sociale.

Parmi ces principes figurent « la primauté et la dignité de la personne humaine, qui se traduit concrètement dans la défense et la promotion des droits de l'homme, qui sont universels, inviolables et inaliénables ».

« S'ensuit le principe du bien commun qui exclut tant la conception individualiste, selon laquelle chaque personne humaine serait un grain de sable détaché des autres, que la conception collectiviste, selon laquelle l'homme serait une molécule confuse dans l'organisme social ».

En référence à la politique, le cardinal Martino rappelle que le bien commun exige de tous le droit et le devoir à la participation, alors que dans l'économie « il suppose la destination universelle des biens, sans s'opposer à la propriété privée, mais sans la reconnaître non plus comme un droit absolu et intouchable, mais au contraire comme un moyen pour atteindre un but ».

Il
a également rappelé l'importance de la solidarité, « qui n'est pas un sentiment de vague compassion ou un attendrissement superficiel devant les maux qui affligent tant de personnes, mais une détermination ferme et persévérante à s'engager pour le bien de tous et de chacun ».

Il
a enfin rappelé le principe de subsidiarité, « qui, dans un sens positif, suppose que les sociétés plus grandes aident les sociétés plus petites en terme de soutien, de promotion et de développement, et qui, dans un sens négatif, impose aux premières de s'abstenir là où l'intervention mortifie la libre et responsable initiative des autres ». (source : VIS)

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