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2008-04-29 -
HUMANISER LES TECHNOLOGIES

Le 17 avril à Brasilia, l'Observateur du Saint Siège près la FAO, a pris la parole pour confirmer les perspectives éthiques de la FAO "qui fait part des options socio-politiques répondant concrètement aux besoins du monde actuel.

Cette conférence de Brasilia était une Conférence régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes.

Mgr. Renato Volante a tout d'abord fait l'éloge de l'Organisation qui aide divers gouvernements dans leur travail d'éradication de la faim et de la malnutrition, lui renouvelant l'appui du Saint-Siège. Ceci dans une perspective éthique "qui fait part des options socio-politiques répondant concrètement aux besoins du monde actuel. Il est clair que ces carences empêchent le développement complet et harmonieux des personnes, mais constitue aussi une négation évidente de leurs droits, au premier plan desquels figure le droit à la vie dont l'alimentation est une composante indispensable".

Cette conférence "s'efforce ici aussi d'apporter une dimension humaine à ces actions que la technologie et les avancées de la recherche permettent d'appliquer à l'agriculture et donc à la production alimentaire. Cet engagement doit s'insérer dans les grandes stratégies mondiales pour l'éradication de la pauvreté".

A propos ensuite de la sécurité alimentaire, Mgr. Volante a souligné qu'il fallait prendre en compte les difficultés de la production agricole dues à l'environnement ou aux facteurs territoriaux, mais aussi aux dérives des politiques commerciales...causées par le freinage des négociations internationales en matière de commerce agricole".

Puis il a rappelé que l'économie de nombreux pays "dépend presque exclusivement d'une exportation réduite à certains produits alors que la sécurité alimentaire a besoin d'importations plus différenciées".

La réforme agraire demeure une problématique ouverte dont la "lente évolution des pays" de l'Amérique latine "confirme la nécessité d'appliquer des stratégies d'accès à la propriété de la terre... Toute réforme agraire -a ajouté Mgr.Volante- doit tenir compte de la réalité des petits agriculteurs ou des communautés indigènes, de leurs traditions qui s'opposent parfois aux cadres institutionnels et aux actuels critères productifs... On a donc ici un objectif prioritaire auquel l'Eglise réserve une grande attention et auquel elle désire collaborer par le biais de ces organisations de coopération". (source : VIS)

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