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du 30 avril au 2 mai 2008 (semaine 18)
 

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2008-05-02 - Burkina Faso
L'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE, HIER ET AUJOURD'HUI


Le 25 avril, dans le cadre de la journée nationale de l'enseignement catholique, une conférence a permis de jeter un regard rétrospectif et prospectif des plus intéressants sur la situation des divers secteurs de cet enseignement au Burkina.

Le thème fut traité par Maxime Compaoré, chercheur au CNRST, et portait sur "l'enseignement catholique, passé, présent, avenir.

L'enseignement primaire fut, dès le début, l'oeuvre des premiers missionnaires, en particulier les Pères Blancs. La première école date de 1900 à Koupéla. Celle de Ouagadougou verra le jour en 1901. De 1900 à 1904 ce écoles s'ouvraient avec l'action concertée du pouvoir colonial qui accordait des subventions.

Cette collaboration prend coup de froid après 1905 jusqu'en 1920 à cause de l'anticléricalisme français. Ce qui sera très dommageable pour la jeunesse burkinabé.

Les relations s'amélioreront après la fin de la première guerre mondiale et on assisteera à la la création d enombreuses écoles à Ouagadougou, Koupéla et Toma. L'arrivée d'autres congrégations renforce les assises de l'enseignement catholique. La première réglementation est adoptée en 1922.

En 1969, l'enseignement catholique représentait presque 40% des effectifs nationaux, mais il connût alors des difficultés car la contribution de l'Etat se réduisit.

En
1994, l'Eglise se dote d'un grand projet de développement de l'enseignement. Le système est réorganisé. Aujourd'hui, la nouvelle organisation issue des assises nationales a pour principe, selon Maxime Compaoré "de responsabiliser les chrétiens dans l'esprit de l'Eglise-famille.

A
travers son projet éducatif, "l'enseignement catholique s'inscrit comme un partenaire fiable de l'enseignement de base public au Burkina," note Maxime Compaoré. La gestion des écoles est entre les mains des communautés.

Dans sa nouvelle structuration, l'enseignement catholique forme son personnel depuis 2000 au Centre de formation pédagogique pastorale (CFPP) et à l'ENSK.
Une vingtaine de nouvelles écoles ont été construites. Et l'Etat a rétrocédé 59 écoles en 2000 à l'Église catholique, au protocole du 13 juin 2000.

Cette progression se retrouve côté enseignement secondaire. Dans le domaine de l'enseignement supérieur, le développement est des plus encourageants. On recense ainsi quatre Universités, l'Université Saint Thomas d'Aquin, l'Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest, l'Unité universitaire de Bobo Dioulasso et l'Ecole supérieure polytechnique de Kaya, regroupant 202 étudiants et étudiantes. (source : Allafrica)

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