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du 30 avril au 2 mai 2008 (semaine 18)
 

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2008-05-02 -
QUERELLE CANONIQUE ENTRE LES DEUX PATRIARCATS


Lors de sa session du 15 avril dernier, le Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe, réuni sous la présidence du patriarche de Moscou, Alexis II, a publiquement dénoncé l'extension de la juridiction du patriarche oecuménique à la Chine.

Le 9 janvier 2008, le Saint-Synode du Patriarcat oecuménique a procédé à la réorganisation de son diocèse d'Asie du Sud-Est, dont le siège est à Hong Kong, en étendant sa juridiction au territoire de la République populaire de Chine.

L'Église russe exprime son " profond regret " devant cette décision et estime qu'il s'agit là d'une " atteinte aux droits " de l'Église orthodoxe de Chine, laquelle dispose du statut d'Église autonome que lui a accordé le patriarcat de Moscou, en 1956.

Estimant qu' " il est de son devoir de défendre les droits de l'Église orthodoxe de Chine ", le Saint-Synode de l'Église russe déclare " injuste et canoniquement injustifiée la décision de l'Église de Constantinople " d'autant plus que cette décision a été prise, souligne-t-il, " de manière unilatérale, sans que les orthodoxes vivant en Chine n'en aient été informés ".

L'Église orthodoxe de Chine, dont les origines remontent à l'arrivée de missionnaires russes au début du 18e siècle et qui a reçu du Patriarcat de Moscou le statut d'Église autonome en 1956, comptait encore au début des années 1960 deux évêques chinois, plusieurs prêtres et environ 20 000 fidèles.

Privée d'existence depuis la " révolution culturelle ", elle n'a plus aujourd'hui que quatre petites paroisses en Mandchourie. En février 1997, le Saint-Synode de l'Église russe avait réaffirmé sa sollicitude pastorale pour les orthodoxes de Chine et avait chargé le métropolite Kirill de réorganiser cette Église. Une église est en cours de restauration sur le territoire de l'ambassade de Russie à Pékin, là où s'élevaient, avant 1946, les bâtiments de la Mission orthodoxe russe de Chine. (source : SOP)

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