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2008-05-06 - Mozambique
NON A LA CULTURE DE MORT IMPOSÉE

" Non à la culture de mort imposée par d'autres” disent les évêques du Mozambique au terme de leur assemblée plénière, affirmant ainsi leur opposition aux projets de libéralisation de l'avortement qui sont l'objet de discussions dans le pays.

Les évêques recommandent aux fidèles la lecture et la diffusion de leur Lettre Pastorale sur la problématique de l'avortement, intitulée “Oui à la vie et Non à la mort”, d'avril 2007. "Nous faisons appel à la conscience de tous. Dans le passé, la morale chrétienne condamnant certaines pratiques criminelles dans ce domaine a contraint la science médicale à accomplir des progrès, dont la science elle-même et toute l'humanité sont maintenant orgueilleuses."

" Les valeurs conquises par la conscience de l'humanité ne peuvent être détruites par les positions égoïstes et intéressées d'une minorité ne s'intéressant pas aux valeurs de la vie dans toutes ses dimensions” écrit la Conférence épiscopale du Mozambique."

" Nous sommes pour la sauvegarde de la santé et de la vie de la femme et nous offrons notre contribution dans ce domaine. La sauvegarde de la vie et de la santé de la femme ne doit cependant pas être obtenue par un échange avec la vie de celui (l'enfant dans le sein maternel) qui ne peut se défendre d'aucune façon" poursuivent les évêques.

" Mais la chose la plus grave est que la plupart des avortements, dont le nombre est effrayant, ne vise pas à sauver la vie des femmes. Dans la majorité des cas, il s'agit de motivations égoïstes et/ou d'intérêts économiques, en lien avec une culture de mort, avec l'appauvrissement de la conscience humaine et avec la perte des valeurs authentiques. Dans notre lutte pour la vie, nous commençons par répudier et dénoncer les cultures et les mentalités qui appauvrissent les valeurs de la vie. Nous sommes une nation souveraine, chaque peuple a sa culture dans laquelle il s'identifie, et aucune nation ne peut imposer sa culture".

Parmi les autres sujets discutés par l'assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Mozambique, il y a les questions pastorales et celles relatives à la formation du clergé, et le plan stratégique pour l'agrandissement de l'Université catholique du Mozambique qui doit devenir une réalité de plus en plus importante pour le progrès du pays. Après la création de la Faculté d'Economie et de Management dans le diocèse de Tete, des efforts sont en cours pour établir la Faculté d'Ingéniérie alimentaire à Chimoio, la Faculté de Sciences sociales et politiques dans le diocèse de Quelimane, et la Faculté de Philosophie à Maputo, à intégrer avec la faculté de Théologie existante. (source : Agence Fides)

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