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du 6 au 9 mai 2008 (semaine 19)
 

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2008-05-09 -
POUR UN OBSERVATOIRE DES DROITS DES CROYANTS


Le professeur Julio Banacloche a présenté le 29 avril à Rome à l'Université pontificale de la Sainte-Croix (UPSC) un projet qui vise à mettre sur pied un observatoire international de défense de leurs droits et de la liberté religieuse.

Il a fait cette proposition dans le cadre du VIème séminaire professionnel, qui s'est déroulé du 28 au 30 avril, sur les services de communication de l'Eglise.


" Communication de l'Eglise et culture de la controverse » tel était le thème du séminaire de cette année qui a réuni, à la faculté de communication, 300 participants, professionnels de la communication, directeurs et responsables de services de presse diocésains, conférences épiscopales et autres réalités ecclésiales, professeurs universitaires et journalistes, de 60 pays.

Le phénomène de la mondialisation concerne en effet les controverses qui touchent les croyants ; ainsi pour canaliser des réponses efficaces, il est nécessaire de mettre sur pied un observatoire international de défense de leurs droits et de la liberté religieuse.

Au cours des travaux sont intervenus plusieurs orateurs dont le professeur Banacloche qui a rappelé la nécessité de trouver une solution mondiale pour apporter des réponses coordonnées aux personnes de différents pays qui considèrent être l'objet d'agressions du fait de leurs convictions religieuses.

A ses yeux, il est indispensable qu'
un observatoire international défende les croyants de tout type d'attitude qui puisse être considérée comme une agression, une diffamation, etc., à l'égard des institutions ou des symboles sacrés des religions. », par exemple « comme conséquence d'une liberté d'expression mal interprétée.

Actuellement, lorsqu'une personne, une association, un diocèse ou une communauté ecclésiale fait face à une agression ou perçoit un affaiblissement de son droit à la liberté religieuse, - pas seulement sur le fait de l'exercer, mais aussi de ne pas la voir sujet d'attaques - elle ne sait pas comment réagir, ou si un fait de la même nature s'est vérifié ailleurs, elle ne sait pas s'il est juste d'entamer un procès ou simplement d'agir par le levier de l'opinion publique, ou également de quelle manière agir sur l'opinion publique.

Un observatoire comme celui que propose le professeur Banacloche, favoriserait la communication des faits par toute personne ou communauté dans une situation donnée ; on pourrait vérifier si cela s'est produit en d'autres lieux, on pourrait analyser le cas "pour le pays ou l'acte s'est produit et pour le système juridique spécifique", et la réaction la plus adaptée, "contactant les institutions locales - avocats du lieu, responsables de la presse des diocèses ou des communautés, etc... ".

Cette
vision globale du problème éviterait les réactions spontanées ou naturelles qui sont pleines de bonnes intentions, mais quelques fois se révèlent contre productives.

L'activité de l'observatoire, ajoute le professeur, pourrait le transformer aussi en un "point de référence du dialogue oecuménique et interreligieux".

L'Université pontificale de la Sainte Croix, l'UPSC, est un institut universitaire d'études ecclésiastiques, constitué des facultés de Théologie, Droit canonique, Philosophie et Communication Sociale. Il est caractérisé par le développement de l'enseignement à distance.

Cette université répond au désir de saint Josemaría Escrivá, fondateur de l'Opus Dei, de promouvoir à Rome un centre d'études universitaires au service de la mission de l'Église dans le monde entier. Ce n'est que sous son successeur Alvaro del Portillo, que les autorisations du Saint-Siège, en permirent la mise en œuvre dès l'année académique 1984 - 1985.

En 1990, l'Université a été confiée à la Prélature de la Sainte Croix et l'Opus Dei : son Grand Chancelier est le prélat de l'Opus Dei. (information : PUSC)

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