Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 6 au 9 mai 2008 (semaine 19)
 

-
2008-05-09 - France
LA RENCONTRE NATIONALE DES JEUNES RELIGIEUSES


Étonnante rencontre que celle des 3 et 4 mai durant laquelle 300 jeunes religieuses ayant prononcé leurs vœux depuis moins de quinze ans « ont croisé leurs regards sur l’aujourd’hui et l’avenir de la vie religieuse en France. »

À l'initiative de la Conférence des supérieures majeures (CSM), près de 300 jeunes professes se sont ainsi rassemblées à Paris. Elles avaient épinglé sur des panneaux :
«Une place dans l’Église mal reconnue. Peut-être une souffrance. » ou « Souci des jeunes sœurs isolées. Jeunisme : elles ont toujours raison. On leur demande trop. » ou encore « La vie est dans l’ouverture ! » et « Vivent les réseaux, les familles spirituelles. »

Pendant deux jours, près de 300 jeunes professes – françaises ou étrangères, de 25 à 55 ans, en habit religieux ou en civil – ont alterné témoignages, travail en ateliers et temps de prière ; 81 supérieures majeures et une cinquantaine de formatrices et accompagnatrices étaient également présentes.

Seules avaient été invitées les 71 congrégations ayant enregistré des vocations ces dernières années. Certaines, qui en accueillent beaucoup, avaient désigné des « déléguées ». D’autres n’étaient représentées que par « leur » seule et unique jeune professe.

Le
P. Jean-Claude Lavigne, dominicain, chargé par la CSM d’une enquête sur les « préoccupations des instituts concernant l’accueil, la formation, l’accompagnement et l’envoi en communauté » de ces jeunes religieuses, constate :" Il n’y a plus “une” forme de vie religieuse, mais une grande variété : elles se distinguent par leur rapport au monde."

Cela
ne se traduit pas de la même manière selon les instituts : radicalité dans la solidarité avec les pauvres ou, à l’inverse, dans la rupture avec le monde. Enfin, le vieillissement de nombreuses congrégations est abordé plutôt comme un « défi » – celui du choc des cultures – que comme une charge.

Un avis conforté par des réalisations récentes : « réseaux » intercongrégations dans l’Ouest et l’Est de la France, groupe des religieuses travaillant en milieu non confessionnel, etc.

"
Regardez, elles ont de l’allant, elles sont vives, très libres. Elles ne font pas que survivre !" dit le P. Lavigne. (source : CSM et La Croix)

Retour aux dépèches