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du 28 au 30 mai 2008 (semaine 22)
 
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2008-05-30 - Afrique du Sud
UNE ÉCOLE CATHOLIQUE POUR LES RÉFUGIÉS

Pour ces enfants réfugiés, venus du Zimbabwe ou d'autres pays voisins, le fait d'être scolarisés et de pouvoir étudier trois heures par
jour, peut être considère comme un havre d'espoir dans une Afrique du Sud secouée par la vague de xénophobie.

Les autorités de "Sacred Heart college" (Collège privé du Sacré-cœur) ont donné à cette école des réfugiés le nom de "Three2Six" (Trois à six), parce que les enfants étudient de 3 heures à 6 heures de l'après-midi.  "Nous avons commencé cette école, à cause d'un grand besoin d'éducation chez les enfants réfugiés", indique Elinor Kern, chargée de récolte des fonds.

"Bien que les enfants qui ont le statut des demandeurs d'asile soient autorisés à étudier en Afrique du Sud, ils ne peuvent avoir accès aux écoles publiques parce qu'ils sont incapables de payer les droits d'inscription ou qu'ils ne peuvent s'exprimer en Anglais", explique le chargé de projet Jean-Claude Mbaki.

Elinor Kern a ajouté une autre explication à cette situation : "Les établissements ne disposent pas souvent d'espace ou de ressources pour faire face à un nombre d'excédent d'enfants".

"Three2Six", qui utilise les locaux de "Sacred Heart college", accueille 110 élèves du primaire, dont 79 % viennent des pays francophones. Les initiateurs de ce projet espèrent atteindre le chiffre de 150 cette année. Mais, " Three2Six constitue une mesure intermédiaire pour les enfants qui ne peuvent accéder à l'école publique en Afrique du Sud", fait savoir la chargée de récolte des fonds.

Elle explique qu'ils ne veulent pas que les élèves restent dans cet établissement plus de deux ans. Elle estime que cetemps est suffisant pour permettre à ces enfants de s'adapter au système scolaire sud-africain. D'ailleurs l'école est en négociation avec les autorités chargées de l'enseignement afin de trouver  pour ces petits réfugiés des places dans des établissements publics à la fin de ce programme de deux ans.

Ce programme scolaire porte sur les mathématiques et l'anglais.Jean-Claude Mbaki constate déjà des améliorations chez ses protégés qui retrouvent la confiance chaque jour. Les mères de ces enfants notent des progrès chez leurs petits. Fières, rapporte le reporter de "The Star", ces femmes déclarent que leurs enfants étaient en train de leur apprendre l'anglais. (source : Apic)

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