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du 31 mai au 2 juin 2008 (semaine 23)
 

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2008-06-02 -
LE SAINT SUAIRE, ICÔNE DU CHRIST

Le 2 juin Benoît XVI a annoncé que le "Saint Suaire", linceul vénéré à Turin comme celui qui aurait enveloppé le corps du Christ lors de sa mise au tombeau, serait de nouveau exposé au public en 2010, sans préjuger de son authenticité historique.

"Une autre exposition solennelle du suaire" sera organisée au printemps 2010 et "constituera une occasion propice pour contempler ce visage mystérieux qui parle silencieusement au coeur des hommes, les invitant à reconnaître le visage de Dieu", a déclaré le Pape en recevant au Vatican près de 7000 pèlerins du diocèse de Turin.

L’authenticité de ce linceul, ce grand "drap" de lin portant
l’empreinte d’un homme crucifié qui pourrait être le Christ, a souvent été mise en doute. Pour l’Eglise, “le suaire n’est pas une donnée de foi, chacun est libre de se former une opinion“. “La vénération catholique envers le suaire peut être assimilée à la vénération d'une icône. "Elle n’est pas du tout déterminée par le problème de l’authentification“, avait souligné l’ancien archevêque de Turin, le cardinal Giovanni Saldarini. “La bonne attitude face au suaire est de ne pas s’arrêter à l’image gravéesur la toile, mais de remonter par l’esprit et par le coeur vers la personneque l’image rappelle“.

Le "saint suaire" de Turin, une pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m sur laquelle, selon la tradition, se serait imprimée l'empreinte du corps du Christ crucifié, a été découvert au milieu du XIVe siècle dans la collégiale Notre-Dame à Lirey, près de Troyes (France).

Le tissu est depuis toujours l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité, les "sindonologues", et ceux qui en doutent. Des historiens, s'appuyant notamment sur une datation au carbone 14 réalisée en 1988, ont établi que la fabrication de ce linceul remontait au Moyen-Age, entre 1260 et 1390. (source : Apic et VIS)

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