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FlashPress - Infocatho
du 18 au 20 juin 2008 (semaine 25)
 

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2008-06-20 - Congrès Eucharistique
L'EUCHARISTIE AU COEUR DU MONDE

" Un sacrement qui nous dépasse, un sacrement qui nous est proche." - " L'Eucharistie, c'est une réalité." - " Célébrer l'Eucharistie, cela veut dire briser toutes les frontières." Quelques "flash" sur cette immense richesse du Congrès.

L'intervention du cardinal Philippe Barbarin a commencé par situer ce mystère vécu en chaque liturgie par le sens de l'Incarnation, de la Passion et de la Résurrection. L’archevêque de Lyon a expliqué en quoi ce sacrement nous est proche et nous dépasse à la fois : « Les prêtres pourraient dire : “Ce n’est pas moi qui célèbre l’Eucharistie, c’est le Christ en moi.” Nous ne nous y ferons jamais, mais je sais que l’eucharistie est un lieu où je suis sûr de ne pas me tromper. »

Prenant l’exemple d’une mère qui avait tout sacrifié pour être auprès de son enfant malade, le primat des Gaules explique ainsi le sens du sacrifice : « C’est l’offrande qu’on fait à quelqu’un parce qu’on l’aime. Jésus, lui, s’est offert parce qu’il l’a voulu. Nous lui devons tout. »

Comme pour illustrer ce propos, le P. Nicolas Buttet, fondateur en sa Suisse natale de la Fraternité Eucharistein, qui accueille des personnes souvent jeunes « au bout du rouleau », a rapporté certains retournements dûs à l'Eucharistie. Ainsi cette fille défoncée, abîmée, à qui son père avait dit: «Tu peux crever, j’en ai rien à faire ! » Elle raconte ainsi sa conversion : « J’étais si bas, si bas que je me suis cassé le nez sur Jésus et, comme un trampoline, il m’a renvoyée à la lumière!»

L’adoration eucharistique remet l’homme debout, affirme le P. Buttet. « La vie au cœur du monde », intitulé de ce congrès, «ce n’est pas un slogan, frères et sœurs, c’est une réalité » .

L’archevêque de Tegucigalpa (Honduras), président de Caritas International, a montré que célébrer l’Eucharistie sans avoir le souci de convier les plus pauvres à la table du festin n’est rien d’autre qu’un « sacrilège » .

En cette période de crise alimentaire, il n’a pas hésité à parler à ce propos de l’option préférentielle pour les pauvres ; il avait expliqué au préalable comment Jésus avait, toute sa vie, brisé les codes sociaux réglementant le rite des banquets et des repas, dans la société juive de l’époque. « Célébrer l’Eucharistie, cela veut dire briser toutes les frontières. »
(information complète : ECDQ)

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