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du 25 au 27 juin 2008 (semaine 26)
 

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2008-06-27 - Centrafrique
UN DIALOGUE FAIT DE TOLÉRANCE ET DE RESPECT


"Nous souhaitons et nous demandons que le dialogue politique respecte les constitutions établies et souscrites par tous les partis", déclarent dans un communiqué les évêques de Centrafrique, le 22 juin, au lendemain de l’accord de paix.

Cet accord a été souscrit par le gouvernement centrafricain et par deux groupes de rebelles du nord. Il devrait contribuer à relancer le dialogue national et aplanir la voie pour résoudre la crise de sécurité et la crise financière. Il a été signé le 21 juin à Libreville, capitale du Gabon, dont le président, Omar Bongo, a servi de médiateur entre les partis.

Les accords, qui suivent les précédents accords de paix séparés entre chaque groupe de rebelles et le gouvernement, ont été signés par l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), présidé par l’ex-Ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth, et par l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR).

Un troisième groupe rebelle, le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Misaine, n’a pas signé le texte.

L'accord de paix entre les mouvements rebelles et le gouvernement est considéré comme une condition indispensable pour l’organisation dudit "dialogue politique inclusif”, qui doit réunir tous les partis centrafricains (gouvernement, rebelles, opposition pacifique et groupes de la société civile) pour faire sortir le pays de la crise et pacifier la nation entière.

Les évêques souhaitent que ce dialogue "s’adresse à l’enseigne de la recherche de véritables solutions, dans un esprit de tolérance, de respect réciproque et de réconciliation".

La Centrafrique est l’un des pays les plus pauvres du monde, même s’il dispose de ressources naturelles non négligeables. Ces dernières années également la République Centrafricaine a souffert de la situation grave dans le Darfour limitrophe.

Effectivement, cette région a accueilli des dizaines de milliers de réfugiés de la zone tourmentée soudanaise, dont les champs de récolte sont l’objet d’attaques de la part de milices provenant de l’autre côté des frontières dans le pays. Un contingent militaire de l’Union européenne en Centrafrique et au Tchad est en phase de déploiement pour les protéger. (source : Agence Fides)

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