Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 28 juin au 1 juillet 2008 (semaine 27)
 

-
2008-07-01 -
UNIS DANS LE TÉMOIGNAGE ET LA MISSION

Le 29 juin,
Benoît XVI a célébré la messe des saints Pierre et Paul, en présence du Patriarche oecuménique de Constantinople. Il a concélébré avec les 40 nouveaux archevêques métropolitains, auxquels il a remis le Pallium.

Après s'être retrouvés sur le parvis, Benoît XVI et Barthélemy Ier sont entrés ensemble, précédés des diacres grec et latin portant les évangéliaires. Après la lecture de l'Evangile, en latin puis en grec, le Pape a présenté son hôte à l'assemblée. Puis il ont tous deux prononcé l'homélie.

Evoquant les patrons de l'Eglise romaine, Benoît XVI a dit que leur martyr, leur foi et leur amour ont indiqué où se trouvait l'espérance véritable. "Ils sont les fondateurs d'un type nouveau de cité qui doit sans cesse se renouveler au coeur d'une société vieillie et toujours menacée par le péché et l'égoïsme des hommes... Plus profondément encore, leur martyre est une accolade fraternelle car ils sont morts pour le seul Christ et sont devenus une chose seule en témoignant de lui. Le Nouveau Testament permet pratiquement de suivre les étapes de cette accolade, de cette unité dans le témoignage et dans la mission".

Puis Benoît XVI a rappelé que Paul s'est rendu dans des lieux où l'Evangile n'avait pas encore été annoncé et que Rome fut pour lui visiter une Eglise dont la foi parle au monde entier de l'époque. "Aller à Rome faisait partie de l'universalité de sa mission d'envoyé vers tous les peuples". C'était pour Paul exprimer la catholicité de cette mission, Rome devant rendre visible la foi pour l'ensemble du monde, devant être le lieu de rencontre dans l'unique foi".

Parlant ensuite de Pierre, il a rappelé qu'il avait laissé à Jacques le Mineur la présidence de l'Eglise judéo-chrétienne pour se consacrer à sa mission qui était le ministère unitaire de l'Eglise de Dieu composée de juifs et de non juifs. Cette mission consistait à faire en sorte que la seule Eglise ne s'identifie pas à un seul peuple, à une seule culture ou pays, qu'elle soit l'Eglise de tous, réunissant l'humanité au-delà des frontières, manifestant malgré les divisions du monde la paix de Dieu et la force réconciliatrice de son amour.

S'adressant aux archevêques ayant reçu le Pallium, Benoît XVI leur dit que cet ornement évoque le berger qui prend sur ses épaule la brebis retrouvée, celle qui avait perdu sa route, et la ramène à la bergerie. Les Pères de l'Eglise y ont vu l'image de l'humanité qui se perd et ne trouve plus sa route seule. "Le berger qui la ramène ne peut être que...la Parole éternelle de Dieu...qui veut des hommes porteurs pour le seconder."

..." Etre pasteurs dans l'Eglise du Christ signifie participer à cette mission... Ainsi le Pallium est-il devenu le symbole de notre amour pour le Christ Pasteur mais aussi de notre amour partagé avec lui". Il est le symbole "de l'appel à aimer tout le monde avec la force du Christ et dans sa perspective de le trouver et en lui soi-même". Benoît XVI a conclu en disant que le Pallium "parle de la catholicité de l'Eglise, de la communion universelle entre pasteur et troupeau. Il nous ramène à l'apostolicité, à communier à la foi des Apôtres sur qui repose l'Eglise". (source : VIS)

Retour aux dépèches