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du 9 au 13 juillet 2008 (semaine 28)
 

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2008-07-13 - Panama
ÉDUCATION, JUSTICE ET COÛT DE LA VIE


Education, santé, justice, sécurité et coût élevé de la vie sont parmi les problèmes étudiés par les évêques lors de leur Assemblée ordinaire durant laquelle ils ont analysé
plusieurs évènements ecclésiaux en même temps que la réalité nationale.

Cette assemblée s'est déroulée du 30 juin au 4 juillet. En premier lieu, le communiqué fait référence à la prochaine “visite Ad Limina” que les évêques du pays réaliseront au Vatican du 15 au 20 septembre et à leur désir manifeste de rencontrer le Vicaire du Christ.

On apprend également que lors de l’assemblée, la situation des séminaires pour la formation sacerdotale a été analysée “en constatant avec joie l’augmentation du nombre de jeunes qui répondent à l’appel du Seigneur”. Cependant un appel est adressé pour continuer à prier le maître de la moisson et à collaborer financièrement pour soutenir les séminaristes. Quant à l’année paulinienne, elle est considérée comme une opportunité “pour redécouvrir la figure missionnaire de saint Paul, relire ses lettres, revivre les premiers temps de notre Eglise, approfondir ses riches enseignements et méditer sur sa spiritualité évangélisatrice vigoureuse”.

De plus les évêques exhortent “à encourager la piété eucharistique dans ses différentes façons, de manière spéciale l’adoration du Très Saint Sacrement”, en faisant écho au récent Congrès eucharistique International de Québec.

Ils remercient pour l’accueil fait au document d’Aparecida, en demandant en même temps de le connaître et de l’intérioriser comme un premier pas pour réaliser la Grande Mission Continentale, dont l’ouverture officielle aura lieu le 17 août à Quito (Equateur), pendant la messe de clôture du Troisième Congrès Américain Missionnaire (CAM 3). Dans ce but ils ont créé une Commission centrale pour répandre la mission au niveau national, rappellant que la Grande Mission Continentale “n’est pas une période plus ou moins longue d’action missionnaire, mais au contraire une occasion pour mettre l’Eglise en état permanent de mission”.

Par rapport à la réalité nationale, les évêques citent les élections prévues pour l’année prochaine, en demandant pour cette période un climat de paix et de sérénité. “Les autorités ne peuvent pas renoncer à leurs responsabilités de garantir la tranquillité et la paix sociale et promouvoir le bien commun” affirment-ils. Puis ils s’adressent aux gouvernants afin qu’ils cherchent une solution aux “grands problèmes actuels du pays, comme la santé, l’éducation, le logement, le transport, l’administration de la justice, la sécurité et le coût élevé de la vie”.

Pour les évêques il est inacceptable qu’une “grande partie de la population n’ait pas accès aux services sanitaires équitablement et qualitativement”. La solution n’est pas simple, mais les évêques recommandent “un Pacte d’Etat pour la santé avec la participation de tous les secteurs sociaux”.

Au sujet de la violence vécue dans le pays, ils encouragent “une politique de sécurité partagée par différents secteurs de la société, avec une vision intégrale et à long terme, transparente, responsable, sans orientations partielles et en prenant en considération la dignité de la personne humaine et l’état de droit”. Par rapport au coût élevé de la vie qui implique de nombreuses familles du Panama, les évêques demandent de favoriser une production à des coûts accessibles et de “promouvoir et engager une culture d’austérité et de solidarité”.

Finalement ils rappellent le problème de l’éducation qui constitue “le meilleur instrument pour atteindre un véritable développement et dépasser les divergences sociales et culturelles qui séparent encore les Panaméens”. Mais une véritable éducation “doit être intégrale et offrir non seulement des instruments pour le développement économique, mais aussi pour un développement humain avec dignité, solidarité et équité”.

En même temps, chaque proposition d’éducation doit tenir compte de la famille et doit être respectueuse des principes et des valeurs plus sacrées de notre pays, aujourd’hui menacés par une tendance culturelle extérieure à notre tradition et notre histoire et qui veut affirmer quelques droits humains estimés qui déforment la réalité de la personne, de la famille et de la vie”. (source : Agence Fides)

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