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2008-07-13 - Venezuela
LE PRÊTRE DANS UNE ÉVANGÉLISATION RENOUVELÉE

Durant leur Assemblée ordinaire qui s'est ouverte le 7 juillet, les évêques ont analysé, en particulier, la situation actuelle du clergé vénézuélien, “pour définir le profil du prêtre dont a besoin l’évangélisation renouvelée et profonde du pays”.

Au cours de cette Assemblée, deux jours de réunion commune avec la Confédération vénézuélienne des religieux et des religieuses ont permis d'étudier les questions communes comme la Mission Continentale, et la question de l’éducation dans le pays, en rappelant et en appuyant les initiatives et les actions promues par les écoles privées, dont de nombreuses sont catholiques, pour manifester leur désaccord par rapport au décisions des instances éducatives officielles “qui mettent en danger la qualité et l’existence même d’un service public aussi important”.

Deux projets ont été également étudiés : une Commission pastorale pour la Communion ecclésiale et l’Institut National pour la Pastorale. Tous les deux constituent “deux instruments opérationnels d’importance fondamentale pour favoriser la spiritualité de communion et de mission, développer des programmes permanents de formation pour tous les membres du peuple de Dieu, renouveler les instances actuelles et les organismes pastoraux, encourager la naissance de nouvelles instances de communion, favoriser la communion chrétienne des biens et favoriser une pastorale d’ensemble, organique, planifiée et participative”.

La question centrale abordait surtout la pastorale sacerdotale afin d’“analyser à fond la situation actuelle du clergé vénézuélien, définir le profil du prêtre dont a besoin l’évangélisation renouvelée et profonde du pays et préciser les critères d’organisation à donner aux séminaires et aux centres de formation permanente pour réussir à compter sur un nombre suffisant de prêtres saints et qualifiés à moyen terme ”.

Le président de la Conférence épiscopale s’est également dit satisfait, au nom de tous, de la libération des otages de la Colombie, et a cependant exprimé sa préoccupation profonde concernant “le climat de violence et d’insécurité incontrôlée qui envahit le corps social et politique du Venezuela sans que l’on voit des actions concrètes pour le rejeter jusqu’à présent”.

La Conférence des évêques a rappelé la naissance d’un nouveau groupe religieux dénommé “Eglise catholique réformée”, en réaffirmant que “l’Eglise catholique à laquelle appartient la grande majorité du pays vénézuélien, ne s’est pas divisée. (source : Agence Fides)

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