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du 9 au 13 juillet 2008 (semaine 28)
 

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2008-07-13 - Autriche
AVORTEMENT : NE PAS CONDAMNER MAIS AIDER


"Il est facile d'être contre l'avortement, et c'est juste de le dire, déclare le cardinal Schönborn au pèlerinage marial de Levoca. "Mais arrêtons de condamner. Il faut aider celles qui souffrent de ce grand drame et espèrent la miséricorde divine."

Le cardinal Christophe Schönborn, président de la Conférence épiscopale d'Autriche, présidait le pèlerinage marial de Levoca en Slovaquie orientale. Devant 500.000 pèlerins, il a rappelé l'importance majeure "qu'accorde l'Église au mystère de la conception, de la grossesse et du mystère d'une vie nouvelle." Le témoignage de la fête de la Visitation de la Vierge Marie manifeste la joie de "tous ceux qui peuvent remercier leur propre mère d'avoir dit 'oui' à la vie."

Dans le même temps il a invité les fidèles à prier pour les femmes qui ont agit autrement. "Dans notre Europe, elles sont très nombreuses et, pour elles, c'est un drame, une tragédie et une blessure douloureuse."

"Le Christ ne condamne aucune des femmes qui a commis cette faute. Il les invite à se repentir de ce péché et à expérimenter sa miséricorde et son pardon."

Le cardinal Schönborn a rappelé alors la souffrance qui est liée à ce choix de l'avortement. "C'est toujours une blessure profonde quand une mère ne peut accueillir son propre enfant. Mais Jésus est toujours prêt à pardonner si l'on se repent et si l'on demande le pardon."

" On ne peut ni condamner si juger, mais on doit aider d'une manière intellifgente, pratique et concrète. Nous pouvons tous le faire, afin que soient plus nombreuses les femmes qui puissent dire 'oui' à l'enfant qu'elles attendent."

Il est évident, ajoute-t-il, comme il est nécessaire, de créer "un réseau de sécurité" pour aider les mères, les pères et les familles. "La plus grande partie des personnes vivent dans des petites familles, dans des maisons anonymes dans lesquelles il y a peu de place pour les enfants, d'autant que l'homme et la femme doivent travailler. Une grossesse imprévue peut devenir la cause d'une désespérance. 'Que faire ?' se demande alors ces personnes." (source : Conférence épiscopale d'Autriche)

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