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du 21 au 27 juillet 2008 (semaine 30)
 

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2008-07-27 -
LA MONDIALISATION ET LES CULTURES AFRICAINES

"Perspectives pastorales pour la nouvelle évangélisation dans le contexte de la mondialisation et de ses effets sur les cultures africaines", tel est le thème de la rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la culture à Bagamoyo en Tanzanie.

Cette réunion, qui vient de se dérouler du 23 au 26 juillet, prend place dans une série d’initiatives ayant pour but d’encourager la pastorale de la culture dans les diverses parties du monde. Dans un contexte fortement marqué "par les conséquences de la mondialisation sur l’environnement culturel et sur le mode de vie des personnes, l’Eglise s’efforce de promouvoir l’inculturation de la foi, ainsi qu’un nouvel humanisme chrétien qui permettra aux hommes et aux femmes, d’être à la fois pleinement africains et pleinement chrétiens".

Y ont pris part les consulteurs africains du Conseil, les évêques responsables de la pastorale culturelles des diverses Conférences épiscopales.

Le cardinal Polycarp Pengo, membre du Conseil pontifical pour la culture et président du Symposium des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, le SCEAM, a conclu la rencontre par une intervention intitulée: "L’Eglise, famille de Dieu. Répondre aux défis posés par la mondialisation et la diffusion de modèles culturels étrangers aux cultures africaines".

Le Centre culturel catholique Bagamoyo des Pères Spiritains porte le nom de l’un des plus "grands ports de commerce d’esclaves qui arrivaient d’Afrique centrale et orientale, capturés durant les guerres ethniques, avant d’être envoyés sur les marchés de Zanzibar.  Des centaines de milliers de personnes furent capturées sur le continent puis embarquées depuis ce port.

En 1868, une mission fut mise en place pour les personnes ayant échappé au commerce d’esclaves ou ayant été sauvées par les missionnaires. En choisissant ce thème, les organisateurs de la rencontre veulent mettre en évidence que la sécularisation représente une forme moderne d’esclavage, ni moins oppressive, ni moins aliénante pour la dignité de la personne humaine que les méthodes passées d’asservissement".

"L’Eglise est consciente de la dimension fondamentalement culturelle d’un développement durable, essentiel pour l’avenir du continent africain. Par conséquent, les valeurs culturelles d’Afrique qui sont au service de la dignité de la personne humaine seront particulièrement mises en lumière". (source : VIS)

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