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du 21 au 27 juillet 2008 (semaine 30)
 

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2008-07-27 - Zimbabwe
LE ZIMBABWE EST UN "DÉFI MORAL" LANCÉ À TOUS LES AFRICAINS

Au lendemain de la signature d'un protocole d'accord entre le président Mugabe et le leader de l'opposition, Morgan Tsvangirai, le secrétaire général de la Fédération luthérienne mondiale, a qualifié la situation de "défi moral lancé à tous les Africains".

Le 21 juillet, le président Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai, leader du parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), ont en effet signé un protocole d'accord qui pose le cadre pour des négociations sur l'avenir politique du pays.

Dans des lettres rendues publiques le 18 juillet et adressées à l'Union africaine, à la Communauté de développement de l'Afrique australe et à l'Afrique du Sud, le pasteur Ishmaël Noko, un théologien du Zimbabwe, exhorte les dirigeants africains à jouer un rôle plus actif dans la promotion de la sécurité et leur recommande vivement de redoubler d'efforts "afin de promouvoir le retour à une véritable démocratie au Zimbabwe et d'éviter des souffrances encore plus grandes à sa population ".

Dans sa lettre au président Thako Mbeki, le pasteur Noko souligne que les tentatives de médiation du leader sud-africain doivent être axées sur la sécurité de la population et non sur les ambitions de ses dirigeants.

Le pasteur Noko a déclaré qu'il reconnaissait "le caractère exceptionnellement délicat, la complexité et les risques qu'implique" la mission de médiation sud-africaine entre les partis du Zimbabwe. "Mais au bout du compte, votre priorité, la priorité de tous les Africains et de la communauté internationale tout entière doit être la sécurité du peuple zimbabwéen et non les rivalités et les ambitions de ses dirigeants" a ajouté le pasteur Noko.

Et de préciser que la situation au Zimbabwe constitue "un défi moral pour tous les Africains et permet de juger l'efficacité d'institutions qui ont été créées pour promouvoir la paix, la démocratie, la stabilité politique et la prospérité économique en Afrique".

L'histoire des institutions serait, selon lui, "entachée de façon indélébile" si elles s'avéraient incapables de réagir rapidement et efficacement "à la crise incontestable que traverse le Zimbabwe". (source : ENI)

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