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du 11 au 17 août 2008 (semaine 33)
 

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2008-08-17 - A l'audience du mercredi
CELUI PRIE NE PERD JAMAIS L'ESPÉRANCE

Après avoir évoqué les attentes et les espoirs de ceux qui lui écrivent, Benoît XVI a parlé du "premier service" qu'il pouvait rendre à l'Église et à l'humanité, celui de la prière et il évoqua alors les saints que l'Église célébrait les 13 et 14 août.

A la différence de Jean Paul II qui se rendait en hélicoptère à Rome pour cette audience du mercredi, Benoit XVI a reçu les pèlerins à Castel Gandolfo, dans une ambiance plus directe et plus familiale.

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Rentré de Bressanone, où j'ai pu passer une période de repos, je suis content de vous rencontrer et de vous saluer, chers habitants de Castel Gandolfo, et vous, chers pèlerins, qui êtes venus aujourd'hui me rendre visite. Je voudrais encore une fois remercier ceux qui m'ont accueilli et ont veillé sur mon séjour en montagne."

" Ces journées ont été des journées de détente sereine, où je n'ai pas cessé de rappeler au Seigneur tous ceux qui se confient à mes prières. Et ceux qui m'écrivent en me demandant de prier pour eux, sont vraiment très nombreux. Ils me manifestent leurs joies, mais aussi leurs préoccupations, leurs projets de vie, mais aussi les problèmes familiaux et de travail, les attentes et les espoirs qu'ils portent dans leur cœur, à côté des inquiétudes liées aux incertitudes que l'humanité vit en ce moment."

" Je peux assurer à tous et à chacun mon souvenir, tout particulièrement dans la célébration quotidienne de la Saint Messe et dans la récitation du Saint Rosaire. Je sais bien que le premier service que je peux rendre à l'Église et à l'humanité est vraiment celui de la prière, parce qu'en priant je mets avec confiance dans les mains du Seigneur, le ministère que Lui-même m'a confié, avec le destin de la communauté ecclésiale et civile tout entière.
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"Celui qui prie ne perd jamais l'espérance, même lorsqu'il lui arrive de se trouver en situations difficiles et même humainement désespérées. C'est ce que nous enseignent les Saintes Écritures et ce dont l'histoire de l'Église témoigne. Combien d'exemples, en effet, nous pourrions évoquer de situations dans lesquelles la prière a vraiment été un soutien sur le chemin des saints et du peuple chrétien ! Parmi les témoignages de notre époque, je voudrais citer celui de deux saints dont nous célébrons la mémoire ces jours-ci : Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein, dont nous avons célébré la fête le 9 août, et de Maximilien Marie Kolbe que nous célèbrerons demain, 14 août, veille de la solennité de l'Assomption de la Vierge Marie."

Après avoir évoqué quelques aspects de chacun d'eux , il ajouta : " On a attribué à Saint Maximilien Kolbe les paroles suivantes qu'il aurait prononcées dans la pleine fureur de la persécution nazie : « La haine n'est pas une force créatrice : c'est seulement l'amour ». Et la preuve héroïque de l'amour fut le don généreux qu'il fit de sa personne en échange de son compagnon de captivité, don qui a culminé quand il est mort de faim dans le bunker, le 14 août 1941."

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Edith Stein, le 6 août de l'année suivante, à trois jours de sa fin dramatique, en approchant quelques sœurs du monastère d'Echt, en Hollande, leur a dit : « Je suis prête à tout. Jésus est même ici parmi nous. Jusqu'à présent, j'ai pu très bien prier et j'ai dit avec tout mon cœur : 'Ave, Crux, spes unica' ».

En proposant aux fidèles l'exemple de saint Maximilien Kolbe, ce prêtre polonais tué à Auschwitz, le 15 août 1941 et d'Edith Stein, elle aussi victime du nazisme, veut souligner que la foi est une force qui peut rendre héroïques alors que leur existence pouvaitt avoir l'apparence d'une défaite. Mais leur martyre reflète au contraire l'éclat de l'amour qui triomphe des ténèbres de l'égoïsme et de la mort. " (source : VIS)

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