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du 31 août au 3 septembre 2008 (semaine 36)
 

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2008-09-03 -
IL PRÉPARE SON LIVRE AVEC SES ÉLÈVES DE LA "SCHULEKREIS"


Tous les ans, les anciens étudiants de Benoît XVI se réunissent quelques jours en été pour aborder avec lui, en une rencontre à huis clos, les questions les plus variées. Il prépare avec eux cette année la suite de son livre "Jésus de Nazareth."

La télévision vaticane en a parlé, mais avec discrétion. Elle l'a commentée en présentant le Pape, tourné vers les assistants, à l'autel de sa chapelle de Castel Gandolfo, célébrant cette Eucharistie au milieu d'eux. Le cardinal Christoph Schönborn et trois autres de ses anciens étudiants, concélébraient avec lui.

Le 27 août le quotidien de la conférence des évêques d’Italie: "Avvenire", a donné un bref aperçu du thème au centre de cette rencontre : la relation entre les Évangiles et le Jésus historiqued'une part et d'autre part le sens de la Passion.

Cette "Ratzinger Schülerkreis", ce cercle comptait cette année une trentaine de personnes, y compris le Cardinal archevêque de Vienne Christoph Schönborn et deux exégètes luthériens, Martin Hengel et Peter Stuhlmacher, enseignants émérites du Nouveau Testament à l'Université de Tübingen où le théologien Joseph Ratzinger avait enseigné dans les années 60.

C'est une réunion désormais traditionnelle qui a débuté dans les années 1970 entre Joseph Ratzinger et ses anciens étudiants de l'Université de Ratisbonne. Quand Paul VI en 1977, le nomma archevêque de Freising et Münich, il en conserva la tradition. Il en fut de même en 2005, après son élection.

Au cours des années précédentes années, les thèmes abordés ont été l'islam, le créationnisme et la théorie de l'évolution de Charles Darwin. Cette année, le thème de la relation entre les Évangiles et le Jésus historique rejoint celui de son livre : "Jésus de Nazareth" et précède peut-être la suite qu'il veut lui donner.

Pour lui en effet l'approche de Jésus ne peut rester "extérieure". " N
ombreuses sont les approches de Jésus, disait-il le 29 juin 2007. Les grands érudits reconnaîtront sa stature spirituelle et morale et son influence sur l'histoire de l'humanité, comme il en est de Bouddha, Confucius, Socrate et d'autres sages. Mais il est venu le temps de le reconnaître dans son unicité. C'est dans
cet esprit que Jésus dit à Philippe lors de la dernière Cène: "Il y a longtemps que je suis avec vous et vous ne me connaissez pas, Philippe? "(Jn 14:9)."

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Souvent Jésus est également considéré comme un des grands fondateurs de religions, dont tout le monde peut prendre quelque chose pour former sa propre conviction. Aujourd'hui, Jésus répète sa question: «Et vous, que dites-vous que je suis ?... le Christ, le Fils du Dieu vivant ".

Cette année le Pape a discuté de cela et il l'a fait avec des philosophes et deux théologiens luthériens, Martin Hengel et Peter Stuhlmacher - deux spécialistes protestants - qui sont des enseignants du Nouveau testament à l'université de Tübingen. Il les a invités à aborder avec lui dans l'optique œcuménique, le visage de Jésus, au moment précis où Benoît XVI termine le second volume sur « Jésus de Nazareth ».

Le premier livre était consacré à la période de la vie du Christ qui va du baptême à la transfiguration. Le second tome devrait concerner l'enfance et ensuite, la mort et la résurrection de Jésus. Le professeur Hengel a abordé le thème de la figure historique de Jésus en se référant au premier volume du Pape. Stuhlmacher, par contre, s'est limité à aborder le thème de la mort de Jésus. « Il s'agit seulement des passages de l'Évangile dans lesquels on parle de la mort de Jésus. Sur ces passages, on a beaucoup discuté, et donc je chercherai à montrer comme ils doivent être entendus ». (information : Avvenire)

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