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2008-09-07 -
POUR UNE RÉFORME DES FLUX MIGRATOIRES

A la veille de la Conférence Internationale sur les Migrations et la Vulnérabilité, qui se déroulera à Bonn, du 13 au 15 octobre, les évêques du Mexique et des États-Unis rappellent à leurs gouvernements ce qu'ils leur ont demandé en julilet.

Cette conférence a pour objectif de réunir des universitaires, des représentants du domaine publique et des ministères, des ONG, des donateurs et des organisations humanitaires, afin de participer à une discussion pluridisciplinaire, mêlant les sciences naturelles et sociales, l'ingénierie et le savoir scientifique, en y insérant les questions commerciales, politiques et sociales.

Cette réunion constitue une occasion de partager le savoir relatif aux migrations et à la vulnérabilité, notamment en relation avec les causes environnementales, et cherchera des solutions aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux de la vulnérabilité, qui contribuent aux migrations.

Elle est organisée par l'Institut de UNU pour l'Environnement et la Sécurité Humaine (UNU-EHS), en collaboration avec ses partenaires du Projet EACH-FOR et d'autres organisations, comme le PNUD, l'UNEP, l'UNESCO et la Fondation Munich Re.

Les évêques des États-Unis et du Mexique entendent ne pas être exclus d'une telle rencontre et demandent aux autorités la création d'une véritable réforme de l'immigration qui respecte les droits de l'homme et la dignité des personnes déplacées par la violence contre les immigrés sans-papiers.

Réunis du 29 au 31 Juillet dernier, ils ont a déclaré qu '"il est urgent de mettre sur pied une assistance pour les migrants d'Amérique centrale qui passent par le Mexique pour franchir la frontière américaine. "

Ils ont également fait valoir que la plupart d'entre eux "sont forcés par leur extrême pauvreté à émigrer aux États-Unis pour travailler dans l'agriculture, la construction et bien d'autres secteurs de services ".

La représentant du secteur pastoral de la mobilité des ressources humaines de l'épiscopat mexicain, Leticia Gutierrez, a noté qu'une véritable criminalité s'organise sur les routes empruntées par ces migrants d'Amérique centrale. (source : ACI)

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