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FlashPress - Infocatho
du 14 au 18 septembre 2008 (semaine 38)
 

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2008-09-18 - Benoît XVI en France
LE SOURIRE DE MARIE REFLÈTE NOTRE DIGNITÉ


Le lundi 15 septembre, le Pape a célébré la messe sur le parvis de la basilique du Rosaire devant près de 70.000 pèlerins et malades, invitant chacun,
dans ses épreuves, à ne jamais quitter du regard le visage de Marie, ‘étoile de l’espérance’.

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Comme pour son fils Jésus, il est possible de dire que cette souffrance l'a conduite elle-aussi à sa perfection, pour la rendre capable d'accueillir la nouvelle mission spirituelle que son Fils lui confie juste avant de remettre l'esprit: devenir la mère du Christ en ses membres... Marie est aujourd'hui dans la joie et la gloire de la résurrection" et "aime chacun de ses enfants, portant d'une façon particulière son attention sur ceux qui, comme son fils à l'heure de sa Passion, sont en proie à la souffrance; elle les aime tout simplement parce qu'ils sont ses fils, selon la volonté du Christ sur la Croix."

Puis Benoît XVI a rappelé qu'à Lourdes, au cours de l'apparition du mercredi 3 mars 1858, Marie fait d'abord connaître à Bernadette "son sourire, comme étant la porte d'entrée la plus appropriée à la révélation de son mystère. Dans le sourire de la plus éminente de toutes les créatures, tournée vers nous, se reflète notre dignité d'enfants de Dieu, cette dignité qui n'abandonne jamais celui qui est malade. Ce sourire, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est la source d'une espérance invisible".

" Nous le savons malheureusement: la souffrance endurée rompt les équilibres les mieux assurés d'une vie, ébranle les assises les plus fermes de la confiance et en vient parfois même à faire désespérer du sens et de la valeur de la vie. Il est des combats que l'homme ne peut soutenir seul, sans l'aide de la grâce divine."

" Quand la parole ne sait plus trouver les mots justes, s'affirme le besoin d'une présence aimante: nous recherchons alors la proximité non seulement de ceux qui partagent le même sang ou qui nous sont liés par l'amitié, mais aussi la proximité de ceux qui nous sont intimes par le lien de la foi. Qui pourraient nous être plus intimes que le Christ et sa sainte Mère, l'Immaculée? Plus que tout autre, ils sont capables de nous comprendre et de saisir la dureté du combat mené contre le mal et la souffrance".


... "Je souhaiterais dire, humblement, à ceux qui souffrent et à ceux qui luttent et sont tentés de tourner le dos à la vie: tournez-vous vers Marie! Dans le sourire de la Vierge se trouve mystérieusement cachée la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie. Auprès d'elle se trouve également la grâce d'accepter, sans crainte ni amertume, de quitter ce monde, à l'heure voulue par Dieu."

Puis il invita les malades à recevoir le sacrement des malades : "La grâce propre à ce sacrement consiste à accueillir en soi le Christ médecin. Cependant, le Christ n'est pas médecin à la manière du monde. Pour nous guérir, il ne demeure pas extérieur à la souffrance éprouvée; il la soulage en venant habiter en celui qui est atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui. La présence du Christ vient rompre l'isolement que provoque la douleur... Sans l'aide du Seigneur, le joug de la maladie et de la souffrance est cruellement pesant."

Puis il conclut : "Marie, parce que tu es le sourire de Dieu, le reflet de la lumière du Christ, la demeure de l'Esprit Saint, parce que tu as choisi Bernadette dans sa misère, que tu es l'étoile du matin, la porte du ciel, et la première créature ressuscitée, Notre Dame de Lourdes, avec nos frères et sœurs dont le cœur et le corps sont endoloris, nous te prions!". (source : CEF)


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