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du 18 au 20 septembre 2008 (semaine 38)
 

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2008-09-20 - France
LA FOI, LA PRATIQUE ET LA QUÊTE DE SENS


La visite du Pape a suscité de nombreuses enquêtes sur la religion et les religions en France. Si le nombre de pratiquants est en nette diminution, la quête de sens reste d’actualité et la foi catholique est encore vivace pour plus de la moitié des Français.

Le terme "pratiquants" est particulièrement difficile à cerner : qu'est-ce que la pratique ? pratique dominicale, ou plus espacée ? Ne voit-on pas actuellement des catholiques partiiper à la messe d'une manière hebdomadaire, mais en semaine à l'heure de midi dans une église ou une chapelle proche de leur lieu de travail.

Retenons cependant un résumé des diverses analyses réalisées ces derniers mois, mais sans leur donner une valeur absolue.

Dans l’Hexagone, 55 % des Français se disent croyants en se déterminant comme catholiques, selon le dernier sondage Ifop. Parmi eux, 16 % seulement se déclarent pratiquants.

Et près de deux Français sur trois (64 %) se disent « proches » du catholicisme, qui est la seule religion à couvrir tout le territoire, selon le sondage publié par l’hebdomadaire La Vie.

Cette étude fait également apparaître un net recul de cette communauté des "croyants", qui perd 10 points par rapport à 1987. Dans les rangs des plus jeunes, ayant adhéré en masse au mouvement des JMJ (Journées mondiales de la jeunesse), on compte un peu plus d’un catholique sur deux (52 %).

34 % des jeunes se disent sans religion. Pour eux, la religion est d’abord un choix personnel (60 %) avant d’être un héritage familial.

Aujourd’hui deux mouvements se font face : du côté des croyants, un « repli identitaire » a été amorcé, notamment avec la montée des mouvements charismatiques ; de l’autre, les non-croyants, qui les athées s’éloignent de façon croissante des croyances religieuses quelles qu’elles soient.

Première religion en France, le catholicisme reste le socle de la culture française. Avant 1905, elle s’immisçait encore dans les affaires de l’Etat. Si la laïcité est acquise, il est tout de même intéressant de noter que 45 % des Français se disaient favorables en 2004 à un préambule de la Constitution européenne faisant référence aux héritages religieux et humanistes de l’Europe, et plus précisément à l’influence de la religion chrétienne sur la civilisation européenne.


Le catholicisme reste la religion majoritaire. En 2006, 55 % des Français se déclaraient catholiques ou proches de cette religion. On compte en France 45.000 édifices religieux catholiques.

L’islam est la deuxième religion de France et se présente sous une grande diversité d’expressions. On estime à environ 5 millions le nombre de personnes originaires de pays se recommandant de l’islam, soit 6 % de la population, sans pouvoir préciser le taux réel de pratique.

Le protestantisme représente 2 % de la population, soit 1,2 million de personnes, dont 350.000 chrétiens évangéliques et pentecôtistes.

Les « chrétientés historiques » regroupent environ 750.000 personnes autour de l’Eglise orthodoxe selon dfférents patriarcats, de l’Eglise apostolique arménienne et des diverses Eglises orientales.

Le judaïsme compte environ 600.000 personnes qui sont en majorité d’origine séfarade.

En France, chaque année, on estime 30.000 conversions à l’islam mais sans pouvoir dire de quelle conversion il s'agit, 12.500 au catholicisme, 500 au protestantisme, 300 au judaïsme. (source : presse)

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