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2008-09-25 - Bolivie
UN SYMPTÔME DANGEREUX DE L'INTOLÉRANCE

La Commission de la Communication sociale de la Conférence épiscopale de Bolivie a condamné "fermement" les attaques contre les journalistes et les "attaques contre les médias"qui ont eu lieu ces dernières semaines.

Dans un texte signé par son président, Mgr. Christopher Bialasik, la Commission met en garde les auteurs de cette campagne en notant que ces événements constituent «un autre symptôme dangereux de l'état de l'intolérance, la violation de la règle de droit et de violation des libertés et des garanties constitutionnelles, tandis que la violence s'installe de plus en plus dans notre patrie."

..." Personne ne peut s'attribuer le droit de censure, et encore moins l'acte criminel d'agression physique et destructrice, sur la base de sa propre interprétation."... "Le libre exercice des droits et des devoirs permet de mettre en évidence les libertés des journalistes. Il n'ya pas de démocratie sans une absolue liberté de pensée."

Pour ces raisons, l'Eglise exige que les autorités "clarifient et punissent" tous les cas d'agression. Le Comité exprime sa "solidarité avec les victimes de ces abus". " Il réaffirme son attachement au service au public comme au bien commun, fondé sur un juste équilibre entre la liberté d'expression et la responsabilité sociale.

"La violent physique ou verbale et la destruction des biens expriment seulement l'absence d'arguments rationnels et l'incapacité à promouvoir des propositions constructives." (source : ACI)

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