Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 21 au 25 septembre 2008 (semaine 39)
 

-
2008-09-25 - Papouasie
L'ÉGLISE PARTICIPE A LA CAMPAGNE DE RÉCONCILIATION


Le dimanche 21 septembre, des prêtres, des religieux de différentes congrégations, des fidèles laïcs ont participé à la marche, ainsi que des citoyens de toutes les religions, unis par le slogan « Papouasie, terre de paix ».

La campagne invite tous les citoyens de Papouasie –province de l’extrême orient de l’archipel indonésien, dite aussi « Irian Jaya »- à s’unir pour demander la paix et y travailler concrètement, dans une région tourmentée par des conflits, des violations des droits de l’homme, des discordes sociales qui empêchent le progrès et le développement humain.

Les organisateurs demandent la vérité, le respect mutuel, la justice, la fin de l’impunité, la transparence du gouvernement, valeurs de base pour le développement de la région.

La campagne est menée en Papouasie surtout grâce à l’engagement du mouvement franciscain, constitué de religieux et de laïcs actifs dans les différents diocèses de Papouasie, qui prêchent inlassablement les bonnes relations et servent de médiateurs dans les conflits, notamment à travers la Commission Justice et Paix de l’Eglise locale.

Mgr Leo Laba Ladjar , évêque de Jayapura, a affirmé: “Le témoignage que nous voulons donner doit servir à construire une cohabitation pacifique entre tous les groupes ethniques, religieux et culturels, et parmi les différents partis politiques. Les divisions apportent des conflits. Les efforts pour la communion et la paix aideront notre peuple à dépasser ce danger ».

Il a invité chacun à préparer spirituellement et par des gestes concrets de paix l’initiative du 5 février 2009, la « Journée pour la paix en Papouasie », sur le plan civil et religieux.

La Papouasie indonésienne est depuis des années le siège d’affrontements entre l’armée indonésienne et les mouvements indépendantistes. La population locale accuse la police d’abus des droits de l’homme, de meurtres extrajudiciaires, de tortures.

Elle est à 80% protestante, à 15% catholique, avec de petits pourcentages de musulmans et d’animistes. La population a une grande confiance en l’aide des Eglises pour la réconciliation, pour la défense des droits de l’homme et le développement du pays. (source : Agence Fides)

Retour aux dépèches