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2008-09-28 -
LA PRESSE ET LES MEDIAS DEVANT LES FAITS RELIGIEUX

Les médias sont à l'ordre du jour de la prochaine rencontre des présidents des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE) qui se tiendra à Esztergom (Hongrie) du 30 Septembre au 3 octobre. Le point de vue de Mgr di Falco-Leandri mérite qu'on s'y arrête.

Pour le président de la Commission épiscopale pour les médias (Ceem), il ne faut pas considérer comme une stratégie diffamatoire le fait que les médias, devant les questions religieuses, réagissent différemment de ce que l'Église voulait exprimer. "Dans un débat sur ce qui est vrai et ce qui est faux, ils mélangent le vrai avec le faux... Il ne s'agit pas de leur attribuer une mauvais volonté. La raison en vient de l'ignorance des journalistes sur les questions les plus diverses de la vie de l'Église."

"Il y a aussi des vieux clichés qui ont la vie dure, qui se maintiennent et rendent difficiles la compréhension des situations religieuses."

"Prenons deux exemples. Celui des divorcés-remariés; Il est dit que les divorcés remariés sont excommuniés. En fait, ils ne le sont pas, mais on confond l'impossibilité de l'accès à la communion eucharistique avec l'exclusion des fidèles de la part de la communauté de l'Église. Pour ce qui est de l'acharnement thérapeutique, on confond ce que dit l'Église avec ce qu'elle dit du rejet de l'euthanasie."

Pour Mgr di Falco, les journalistes ne peuvent tout savoir de la théologie, du droit canonique, de l'histoire et, en quelques lignes, rendre compte des nuances qui sont exprimées dans les documents de l'Église, ne serait-ce qu'en raison du vocabulaire "spécialisé" avec lesquels ils sont portés à la connaissance du public.

" Ne rejetons pas facilement la faute sur les journalistes. En tant que chrétiens nous devons nous demander aussi : ce qui va mal ne vient-il pas des deux côtés : des médias et d'autre part du manque de clarté des expressions utilisées par les documents de l'Église." (source : CEF)

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