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du 29 septembre au 2 octobre 2008 (semaine 40)
 

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2008-10-02 -
DÉCOUVERTES DE LA VIE FAMILIÈRE DES PAPES

Le Pape vient de rentrer de Castel Gandolfo et le directeur des Villas Pontificales en révèle, dans l'Osservatore romano, des aspects inattendus : les enfants nés dans la chambre à coucher de Pie XII, ou les fugues secrètes de Jean XXIII.

Saverio Petrillo, le directeur des Villas Pontificales,
y révèle de nombreux aspects inédits des séjours des derniers papes à Castel Gandolfo, dont Sandro Magister nous donne quelques aperçus sur le site Chiesa, aspects que peu de gens connaissent de la vie quotidienne qui change lorsque les Papes y vivent.

On ignorait, par exemple, qu’au cours de la Seconde Guerre Mondiale Pie XII avait logé des réfugiés dans ses appartements. Et que dans sa chambre à coucher sont nés une cinquantaine d’enfants, qui ont reçu les noms d’Eugène ou de Pie.

On ignorait que Jean XXIII disparaissait de temps en temps sans prévenir personne. On le retrouvait plus tard en train de se promener dans un village des collines ou du bord de mer, au milieu de la foule.

On ignorait que Jean-Paul II aimait jouer à cache-cache avec les enfants de ses employés et enchaîner les longueurs dans la piscine qu’il avait fait construire.

Aujourd'hui, le soir, on entend Benoît XVI jouer au piano les sonates de ses compositeurs préférés: Bach, Mozart, Beethoven.

Et puis, à côté de la Villa, il y a l’exploitation agricole créée par Pie XI, avec ses cultures, son poulailler et ses vaches laitières, qui approvisionne chaque jour, entre autres, la Cité du Vatican.

Cette interview de Saverio Petrillo, réalisée par Mario Ponzi, est à savourer dans "L’Osservatore Romano" du 27 août 2008, et à lire dans Chiesa..

Les
Villas Pontificales occupent la partie centrale et la plus élevée de l’une des plus fastueuses villas de l’Antiquité romaine, l’"Albanum Domitianum", résidence de l’empereur Domitien qui régna de 81 à 96. Huit siècles plus tôt, l’éperon rocheux où se trouve Castel Gandolfo était occupé par la ville d’Albalonga, Albe, la rivale de Rome à ses débuts (source : Chiesa)

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