-
2008-10-02 -
ÉTABLIR DE NOUVELLES RELATIONS AVEC LA CRÉATION

Cent délégués de 27 pays ont participé à Milan et jusqu'au 28 septembre, à l'assemblée du Réseau environnemental chrétien européen (ECEN), lié à la Conférence des Eglises européennes, la KEK.

Ces délégués étaient des experts, des militants et des représentants d'organisations environnementales. Ils ont mis en valeur la contribution des Eglises pour atténuer les changements climatiques en proposant de nouveaux modes de vie.

Ouvrant l'assemblée, la pasteure Letizia Tomassone, vice-présidente de la Fédération des Eglises protestante d'Italie, a rappelé qu'en 2007, un rassemblement d'Eglises européennes avait recommandé que toutes les Eglises d'Europe rendent hommage à la création chaque année en septembre, en organisant une période de prière et d'action pour "l'intégrité de la création". Elle a relevé que toutes les Eglises, y compris l'Eglise catholique, coopéraient sur les questions environnementales et célébraient la période de respect de la création.

"Les risques liés aux changements climatiques ont progressé de façon considérable depuis 2001. Néanmoins, la vision de l'avenir n'est pas fataliste", a déclaré le professeur Jean-Pascal van Ypersele, de l'Institut d'astronomie et de géophysique de l'Université catholique de Louvain, en Belgique et membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), mis en place par les Nations Unies.

"Il existe des moyens de réduire les émissions, et les Eglises peuvent contribuer à apporter des solutions, en proposant des changements dans le mode de vie et les comportements", a-t-il déclaré.

L'assemblée s'est terminée le 28 septembre par un appel aux Eglises et aux chrétiens pour qu'ils intensifient leurs efforts contre les changements climatiques, et qu'ils cherchent des moyens de promouvoir une nouvelle relation avec la création.

"Les origines de la destruction humaine de l'environnement se trouvent non seulement dans les actions, mais aussi dans nos attitudes les mieux ancrées en nous", ont indiqué les délégués dans cette déclaration rendue publique le 29 septembre. "Il ne suffit pas que les humains restent en vie en consumant le monde qui les entoure ; ils doivent avoir une relation avec le monde qui ne soit pas simplement utilitariste et fondée sur le marché".

Rappelons, dans ce sens, l'action du patriarche oecuménique Bartholomée Ier et les nombreuses et résentes prise deposition du Pape Benoît XVI à ce sujet. (source : ENI)

Retour aux dépèches