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FlashPress - Infocatho |
du 8 au 11 octobre 2008 (semaine 41) |
- Selon le théologien Andreï Kouraïev, cette question se révèle être politique, et la position de l'Eglise orthodoxe russe diffère de celle du Kremlin: l'EOR n'a aucun intérêt à se brouiller avec l'Eglise géorgienne. Le 6 octobre, le Saint Synode a examiné la question de la participation de la délégation russe au sommet des chefs des Eglises orthodoxes, prévu pour fin octobre à Constantinople. L'EOR envisage de lancer un ultimatum: le Patriarche Alexis y participera à condition que le sommet renonce à y inviter l'Eglise estonienne. "Le Patriarcat de Moscou a été dépossédé de la plupart de ses églises en Estonie. Et c'est assez paradoxal, car c'est une Eglise "inventée" par le patriarcat oecuménique qui poursuit son expansion", indique le P. Vladimir Viguilianski, porte-parole du Patriarcat de Moscou. "Le problème avec l'Estonie est évident pour tout le monde, mais en coulisses, c'est des énormes difficultés existant en Ukraine dont il est question", raconte Andreï Kouraïev. Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, en s'appuyant sur le Patriarcat de Constantinople, tente de créer une Eglise orthodoxe ukrainienne sans la participation de l'EOR. "La Roumanie menace elle aussi de créer son propre diocèse en Ukraine. Les Grecs s'alignent sur Constantinople et les Serbes soutiennent les Grecs", explique Andreï Kouraïev. Selon lui, la direction de l'EOR craint de perdre son influence dans d'autres pays de la CEI et ne veut pas se séparer "d'un allié presque unique, à savoir l'Eglise géorgienne", dont la voix sera importante dans les querelles d'influence avec Constantinople. (source : RIA-Novosti) |