Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 8 au 10 octobre 2008 (semaine 41)
 

-
2008-10-10 - Synode des évêques
7ème CONGRÉGATION
GÉNÉRALE
9 octobre après-midi

=
le c
ardinal Crescenzio SEPE, Archevêque de Naples (ITALIE)

Incarner la Parole de Dieu dans le temps et dans l’histoire que nous vivons, car c’est seulement de cette manière qu’elle devient efficace et créatrice de conversion et de charité. Observer la Parole signifie avant tout, comme nous l’a enseigné la prédication de Jésus, en rendre témoignage avec sa propre vie et la traduire en oeuvres de charité. Également les nombreux approfondissements exégétiques, les multiples initiatives catéchétiques et tous les efforts en vue d’une plus grande connaissance risquent de ne pas donner de fruit si la Parole n’est pas vécue avec cohérence dans la vie quotidienne. Pour surmonter le drame de la séparation entre la foi et la vie, et pour que des gestes et des oeuvres de charité prennent origine de la Parole, il faut aller aux sources, c’est-à-dire à la charité : elle seule, si elle est vécue et pratiquée, peut cimenter le tissu ecclésial et ouvrir la voie à l’amour concret. Les si nombreux malades dans leur corps et dans leur âme, les pauvres qui envahissent les rues de nos villes, les lieux de souffrance, comme les hôpitaux, les prisons, représentent autant de preuves concrètes de la fidélité à la Parole, et de notre capacité de conformer notre existence sur celle de l’”Évangile vivant”, plus éloquent que de nombreuses paroles car il est devenu “chair et sang”.

= le cardinal Ennio ANTONELLI, Président du Conseil Pontifical pour la Famille

Recommander et promouvoir, avec les aides appropriées, l’écoute communautaire de la Parole de Dieu au sein des familles et le partage des expériences vécues. Pour pouvoir relier plus facilement les paroles écrites avec Jésus Christ, la Parole vivante, il faut suivre l’année liturgique à travers l'Evangile du jour, ou du moins celui du dimanche, en en soulignant une phrase à se rappeler et à vivre durant la journée ou durant la semaine. Cela ne demande pas beaucoup de temps; quelques minutes suffisent pour prier et écouter ensemble, pour prendre un engagement commun à réaliser dans les activités et relations quotidiennes, et à se rappeler au moment opportun dans le dialogue familial spontané. Si, au contraire, l’on ne fait qu’une seule rencontre hebdomadaire d’écoute de la Parole, elle peut se prolonger et constituer une préparation, ou une continuation, et une application de la Messe du dimanche à la paroisse.

= Mgr Juan Bautista GAVILÁN VELÁSQUEZ, Évêque de Coronel Oviedo (PARAGUAY)

Aujourd’hui, dans nos peuples, l’homme et la femme sont oppressés et dispersés; ils ont des difficultés à développer leur capacité d’écoute dans la vie quotidienne. Et si nous déplaçons ce scénario sur le plan religieux ecclésial, le besoin et l’urgence sont encore plus grands. C’est en raison de tout cela que nous pensons que la pratique de l’écoute entre les hommes et les femmes de notre temps revêt la plus haute importance. Une écoute à partir des besoins et des souffrances, comme le Maître Jésus l’a fait. En tant que serviteurs du Peuple de Dieu, nous avons la grande responsabilité de favoriser la capacité d’écoute, et surtout l’écoute de la Parole incarnée, c’est-à-dire, Jésus Christ lui-même. Notre peuple a besoin d’encouragement, d’espérance parce qu’il a “faim d’entendre la parole de Dieu” (Amos 8,11). Or, comme la foi de l’Église naît d’une écoute attentive et confiante de la Parole, nous nous proposons de redoubler d’effort visant à offrir des possibilités d’écoute de la Parole. Nous sommes conscients du besoin de rendre plus flexibles les aides et les agents pastoraux. Et si les circonstances l’exigent: “abandonner les structures caduques qui ne favorisent pas la transmission de la foi” (Document d’Aparecida, 365). ... Ces initiatives requièrent, de la part de nous tous et de chacun des membres de l’Église, un engagement majeur dans deux directions: la première, dans la formation des agents, pour tous les niveaux et, en particulier, pour veiller à la formation des séminaristes, comme aussi la formation permanente des prêtres, laïcs et Évêques, dans l’esprit de la pastorale de la Parole, en soulignant le témoignage; en second lieu, avec les aides matérielles, faire en sorte que la participation suive le principe: “peu mais avec tous”.

= Mgr David Louis WALKER, Évêque de Broken Bay (AUSTRALIE)

Après douze années de ministère épiscopal, deux questions me préoccupent d’une manière toute spéciale: premièrement, que nos fidèles catholiques n’ont pas eu l’opportunité d’approfondir le mystère de Notre Seigneur Ressuscité et, deuxièmement, la formation des prêtres qui permettrait de réaliser cet approfondissement. La Sainteté est au centre de notre foi ; la sainteté, insistait le pape Jean-Paul II, de chaque croyant devrait être de haut niveau, ce qui constitue une tâche urgente de la pastorale (Jean-Paul II). Une sainteté profonde et une intimité avec les Saintes Écritures vont de pair. Cette intimité ne s’acquiert, dans le temps, que par une réflexion régulière sur les Écritures, accompagnée de méditation et de prière. Nous décevons nos fidèles lorsque nous ne proclamons pas l’Évangile d’une manière radicale et profonde. Nous l’avons apprivoisé et maîtrisé, ainsi il ne les incite pas à une réponse radicale. Nos prêtres sont, aujourd’hui, certainement mieux préparés sur les Saintes Écritures qu’ils ne l’ont jamais été. Cependant, cela ne s’est pas traduit par un ministère presbytéral centré sur “une bibliothèque de la Parole” (Origène) ou “une peinture de la couleur des Saintes Écritures” (Cassian). Une telle et seule approche ne peut que remplir la tête des Saintes Écritures, mais en laisser le coeur vide. Nous devons porter l’expérience des Saintes Écritures de la tête au coeur, car cela constitue la véritable base d’un ministère ordonné.

= Mgr Louis PELÂTRE, A.A., évêque titulaire de Sasima, Vicaire Apostolique d'Istanbul, (TURQUIE)

Je viens de l’Asie Mineure, l’actuelle Turquie. Une bonne partie des écrits du Nouveau Testament ont été rédigés dans cette région. Le ministère des Apôtres à travers ces régions nous pose la question de la transmission du message dans les langues locales. Le texte grec qui nous est parvenu a été précédé par la tradition orale et constitue déjà un effort de traduction. La Constitution "Dei Verbum" de Vatican II rappelle que les évêques sont les premiers responsables de l'interprétation de la Sainte Écriture et attire leur attention au numéro 25 sur les traductions (versiones) des textes sacrés et les nécessaires explications qui doivent les accompagner. Il existe à travers le monde d'excellentes commissions pour les traductions de la Bible dans les différentes langues internationales, mais qu'en est-il des traductions dans les langues locales qui ne sont parlées que par un petit nombre ? C'est un vrai problème pour la Turquie. Il faut rendre hommage à nos frères des sociétés bibliques protestantes qui réalisent depuis longtemps un excellent travail dans ce domaine, mais il faut déplorer en même temps que l'Église catholique ne soit pas suffisamment présente et manque d'éléments compétents pour prendre part à cet effort de traductions de qualité, préalable à l'évangélisation dans la langue du peuple.

= le cardinal Cláudio HUMMES, O.F.M., Préfet de la Congrégation pour le Clergé (CITÉ DU VATICAN)

Il y a déjà longtemps, un de mes collègues, docteur en théologie et professeur, avait été atterré par ce qu’il avait lu sur la résurrection du Christ dans deux livres, de théologie et d’exégèse, qui mettaient en question de nombreux aspects de ce dogme fondamental de notre foi et le vidaient, d’une manière inquiétante, en grande partie de son vrai contenu. Il m’avait fait part de son désarroi. Nous étions à la veille de Pâques. Il me demanda alors : “Demain c’est Pâques. Qu’est-ce que je vais dire aux personnes, à l’Église, sur la résurrection ?”. Je lui répondis aussitôt: “Tu devras annoncer que Jésus Christ est ressuscité des morts et qu’il est vivant! C’est tout”. Et lui: “Mais c’est vrai! C’est cela!”. Et il s’en alla tout content. Cet épisode rappelle ce besoin urgent de remettre, à nos prêtres et à nos diacres, une bonne théologie et une efficace méthode exégétique. ...La rencontre avec le Christ donnera, à celui qui annonce la Parole, la force de témoignage nécessaire. Ainsi, le Kerygme, c’est-à-dire le contenu de la première annonce de la personne de Jésus Christ, mort et ressuscité pour notre salut, et de son Royaume, devra être redécouvert. Par ailleurs, dans ce nouvel élan missionnaire, il faut aller également à la recherche de ceux qui sont, comme on les appelle, “les lointains”, de ceux que nous avons baptisés, mais qui ne participent pas à la vie de nos communautés.

= le cardinal Paul Josef CORDES, Président du Conseil Pontifical "Cor Unum" (CITÉ DU VATICAN)

Dans le monde civilisé, la sollicitude envers notre prochain dans le besoin est aussi une instance culturelle. La plupart des religions du monde - telles que l’Islam, l’Hindouisme ou le Bouddhisme - ont appris du christianisme et fait propre la promotion de l’amour du prochain....Dans le contexte culturel actuel, il serait beaucoup plus important de revenir sur l’arbre qui produit du fruit. Nous devons devenir plus conscients des racines bibliques de l’action humanitaire et les renforcer. En effet, la Révélation divine lie le commandement de l’amour du prochain à celui de l’amour de Dieu duquel il provient. Dans la prédication de Jésus, le devoir d’aimer apparaît comme un double commandement. Et justement pour montrer l’amour du Père céleste (cf. Jn 10, 32), Jésus lui-même, le modèle définitif de l’amour pour le prochain, “a passé en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés au pouvoir du diable” (Ac 10, 38).... Lorsque le service des organisations caritatives appartenant à l’Église et des chrétiens pris individuellement ne manifestent pas clairement Dieu à ceux qui demandent et qui cherchent, nous renonçons à une fonction de l’Église qui est cruciale pour les temps que nous vivons actuellement. Parce que l’homme d’aujourd’hui a plus que jamais besoin de cette union avec Dieu.

= Mgr Ignatius Ayau KAIGAMA, Archevêque de Jos (NIGÉRIA)

1. Le Synode sur la Parole de Dieu offre à plus d’un milliard de catholiques une occasion de développer une dévotion plus profonde aux Saintes Écritures; d’être “un Évangile vivant” pour les autres. 2. Le signe de la croix sur le front, les lèvres et le coeur à la lecture de l’Évangile signifie que la Parole doit être absorbée par l’esprit, prendre racine dans le coeur et être proclamée. L’Ephphetha du baptême, qui signifie écouter et proclamer, doit devenir une partie intégrante du baptême. 3. En Afrique, nous disons que Dieu nous a donné deux oreilles et une seule bouche pour mieux écouter. Les progrès technologiques rendent l’écoute très difficile. Les distractions provoquées par la pauvreté et les inquiétudes portant sur les choses de la vie de tous les jours, et même l’excès de richesse, rendent l’écoute difficile à la Messe. Les Pasteurs devraient parler des fidèles et des défis pluri-dimensionnels de leur vie dans l’homélie. 4. La Parole de Dieu doit fournir les ingrédients pour une vie chrétienne authentique. Il est toutefois triste que, quand des difficultés ethniques et politiques apparaissent, ceux qui partagent la même Parole de Dieu et la même Eucharistie s’arment eux aussi violemment les uns contre les autres; ou la Parole de Dieu n’a aucune importance dans leur vie ou elle est superficielle, d’où des pratiques syncrétiques et l’adhésion à d’autres cultes. 5. Suggestions : les Pasteurs doivent enseigner la lecture personnelle des Écritures afin que les chrétiens y rencontrent Jésus et dialoguent avec Dieu. Au Nigéria, nous encourageons les fidèles à posséder une Bible, même ceux qui ne savent pas lire. Dans certains cas, c’est une condition préalable au baptême, au mariage et à la confirmation.

= Mgr Hector Miguel CABREJOS VIDARTE, O.F.M., Archevêque de Trujillo, (PÉROU)

Aujourd’hui, nous parlons souvent, et à juste raison, de l’importance des moyens de communication pour porter la Parole de Dieu à nos contemporains. Nous avons, cependant, toutes les semaines, la possibilité d’annoncer l’Évangile au moment privilégié de la célébration eucharistique, proclamation bien souvent insuffisante. C’est une question sérieuse et urgente qu’il est important de prendre en considération. Peut-être l’origine de cette situation réside-t-elle dans le manque d’une formation biblique sérieuse et systématique. Une bonne connaissance de l’Écriture Sainte garantit une bonne prédication... claire dans l’expression, fidèle et proche des aspects précis du message qui se trouvent dans les textes lus. Il ne faut pas oublier que l’homélie est la communication de la Parole vivante de Dieu, une communication pard softline qui, comme l’indique le terme lui-même, est orientée afin de produire communion avec le Dieu de notre foi, fondement de la communion des croyants.

= Mgr Antoni DZIEMIANKO, Évêque titulaire de Lesvi, Évêque auxiliaire de Minsk-Mohilevi (BIÉLORUSSIE)

Je voudrais faire une petite réflexion liée à la vie de l’Église en Biélorussie sur le thème du Synode actuel. On peut dire que, pendant la période des persécutions, l’Écriture Sainte, lue par les prêtres, représentait la seule littérature religieuse sur laquelle la prédication et la réflexion dévote adressées aux fidèles se basaient. La situation dramatique du bloc, du Rideau de Fer, a encouragé le clergé à la lecture de l’Écriture Sainte et à la pratique de la Lectio divina. Dernièrement, un concours portant sur la connaissance de la Bible a été organisé au niveau interdiocésain. Bien que très lentement, des groupes se créent dans les paroisses pour approfondir, sous la conduite d’un prêtre, la Bible. Sur le site Internet de la Conférence épiscopale de Biélorussie, des Lectio divina sont régulièrement proposées. En ce qui concerne la formation intellectuelle des élèves, la transmission de la science biblique aux futurs prêtres est scrupuleusement observée, selon le nombre d’heures indiqué par la Congrégation pour l’Éducation catholique. Les leçons sont tenues par des biblistes qui ont une préparation adéquate. Pour que “l'accès à la Sainte Écriture soit largement ouvert aux chrétiens” (Dei Verbum 22), il est nécessaire d’avoir une traduction appropriée, correcte et intégrale de la Bible en langue biélorusse, de manière à susciter l’amour pour l’Écriture Sainte.

= Mgr Francesco COCCOPALMERIO, Conseil Pontifical pour l'Interprétation des Textes législatifs (CITÉ DU VATICAN)

= Dans l’exposition des “raisons doctrinales” - comme il est dit dans le premier texte susmentionné - nous devrions éviter d’ exposer à nouveau l’ensemble de ces raisons doctrinales et nous limiter à l’essentiel et au discours simple. Essayons de nous mettre devant les fidèles dans nos paroisses, les fidèles qui, généralement, disposent d’une instruction théologique moyenne, et essayons de leur expliquer certaines raisons doctrinales qui font comprendre ce qu’est l’Écriture Sainte et qui incitent à la fréquenter. Il existe des phrases incisives, comme celle de saint Cyprien, citée fort à propos au n° 25, vers la fin: “quand tu lis, c’est Dieu qui parle avec toi”. Si nos fidèles comprenaient vraiment ce point, leur rapport avec la lecture de la Bible en serait révolutionné. (ndlr- Pour les prêtres, le texte canonique) lorsqu’il évoque, par la suite, la prière personnelle, il affirme seulement: “ils sont exhortés à pratiquer régulièrement l'oraison mentale” (§2, n° 5). L’expression “oraison mentale” est absolument claire mais elle est désuète. Alors que l’on pourrait ici “exhorter les clercs à pratiquer quotidiennement la lectio divina”.

= Mgr Guillermo LORÍA GARITA, Évêque de San Isidro de El General (COSTA RICA)

Mettre avec force la Bible dans les mains des fidèles, rencontre existentielle, personnelle et communautaire..... Que l’Église expose ses enseignements à partir du message joyeux et vivifiant de la Parole ; toute la théologie doit se nourrir en premier lieu de l’Écriture et non point de la philosophie avant tout (cf. DV 24). Que les théologiens formulent de nouveau la foi par des connaissances bibliques solides. Point 40. Diffusion de documents d’aide biblique: remplissent-ils leur fonction ? Sont-ils utilisés ? Les fidèles en ont-ils connaissance ? Sont-ils d’accès facile ? Que la pastorale soit imprégnée, alimentée et guidé par la Parole, sans tendre au “biblicisme”. Des communautés eucharistiques et bibliques, “christo-centrées”.... Un financement pour la réalisation de documents sérieux et intéressants sur les livres de la Bible, qui suscite aspiration et désir de connaître davantage la Parole.

= le cardinal Francis ARINZE, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements

Richesse de la Liturgie des Heures La Liturgie de la Parole caractérise l’économie sacramentelle toute entière, au centre de laquelle resplendit la Très Sainte Eucharistie. La célébration eucharistique du dimanche représente sans aucun doute, pour la majorité des catholiques, le principal mode pour écouter et répondre à Dieu qui parle aujourd’hui à son peuple. Mais nous ne devons pas oublier la prière quotidienne de l’Église qui est la Liturgie des Heures, constituée dans sa plus grande partie par des textes des Saintes Écritures, à commencer par les Psaumes.... (l’Ordo lectionum Missae) La référence à ces textes capitaux et normatifs, dans lesquels les aspects théologiques, disciplinaires, pastoraux et de célébration se conjuguent, permet de connaître le sens de la Liturgie de la Parole et la manière de la célébrer concrètement, sans s’adonner à des abus suggestifs... Les prières, les oraisons, les hymnes, les chants, les antiennes, les gestes et les signes sont inspirés des Saintes Écritures et reçoivent, d’elles, leur signification. Je suggère que le Synode parle aussi des chants liturgiques: les chants d’entrée, à la présentation des dons et à la communion sont traités par les Saintes Écritures, tout comme les antiennes et les responsoriaux de l’Office Divin.

= R.P. Gunnar STÅLSETT, Évêque émérite de Oslo, Fédération Luthérienne Mondiale (NORVÈGE)

Le thème de ce Synode est vraiment oecuménique, il touche toutes les religions et délivre un message pour le monde. Le dialogue entre catholiques romains et luthériens a depuis plus de 30 ans contribué à la substance du thème de ce Synode avec des questions aussi centrales que la doctrine de la justification, le rôle du ministre ordonné et la nature de l'Église.

La distinction luthérienne entre la Sainte Bible en tant que norma normans et les confessions - ou les traditions de l'Église - en tant que norma normata fait des Saintes Écritures l'autorité finale de l'Église.

Les trois religions du Livre - judaïsme, christianisme et islam - sont enserrées entre le laïcisme et le fondamentalisme. La liberté de religion et la liberté d'expression sont des droits de l'homme fondamentaux. Cela implique que des expressions fondamentalistes de la foi aient aussi leur place dans la société, même si elles conduisent au sectarisme et à des divisions.
Le terrorisme au nom de Dieu est un affront à toutes les confessions ainsi qu'une violence envers Dieu.

Seule une interprétation plus authentique des Saintes Écritures peut être l'antidote au fondamentalisme. L'Église doit continuer à équilibrer la tolérance et la vérité.

Les Objectifs de développement du millénaire (ODM) des Nations unies sont un appel à tous les fidèles à surmonter l'injustice, la pauvreté, les inégalités, l'analphabétisme et le chômage, des souffrances qui déterminent la vie d'une grande part de l'humanité.

La mondialisation de l'angoisse et du désespoir appelle à une mondialisation du salut et de l'espérance. Les responsables religieux sont appelés à un ministère de paix et de réconciliation.

Retour au Synode

Retour aux dépèches