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du 12 au 15 octobre 2008 (semaine 42)
 

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2008-10-15 - Inde
LES ÉGLISES VIENNENT EN AIDE AUX VICTIMES DE LA VIOLENCE


Près de 75 représentants de différentes communautés chrétiennes, catholiques, protestants et évangéliquesse sont rencontrés à New Delhi afin de venir en aide aux victimes de la violence antichrétienne dans l'Etat de l'Orissa.

La rencontre a vu la présence de membres de la Conférence des évêques catholiques indiens, du Conseil des Eglises nationales (NCCI) et de la Communauté évangélique de l'Inde. Le président du NCCI, l'évêque Taranath Sagar, a affirmé que la violence contre les chrétiens mettait en péril l'avenir du pays en tant que nation laïque. Au vu de la situation toujours tendue, il demande
au gouvernement indien d'empêcher les organisations hindouistes de "propager le poison de la haine". La violence, qui dure depuis sept semaines, a causé entre 50 et 80 morts, selon des estimations non officielles.


Selon les estimations des Églises, près de 20.000 chrétiens résident actuellement dans des camps d'accueil. Et des milliers de sans-abri se sont réfugiés dans les forêts pour échapper aux attaques des fanatiques hindous.

Le directeur de Caritas Inde, Varghese Mattamana, a expliqué que le gouvernement de l'Etat de l'Orissa avait autorisé son
organisation à apporter une aide médicale dans trois camps d'accueil. Il attend maintenant l'autorisation pour y amener du matériel de secours comme des couvertures, des articles d'hygiène et des objets d'usage courant.

Le 8 octobre à New Delhi, une déclaration conjointe a été signée entre hindous et chrétiens pour demander la fin des violences et la promotion du dialogue interreligieux. Le texte a également porté sur la question des conversions.

La rencontre a vu la participation de l’archevêque de Delhi, Vincent Concessao, l’archevêque de Bhubaneshwar (Orissa) Raphael
Cheenath, Lal Krishna Advani, ex-président du Bharatiya Janata party (Bjp) et chef de l’opposition au parlement, l’ex-ministre Sushma Swaraj, personnalité de premier plan du Bjp, ainsi que d’autres membres de l’opposition et des représentants religieux hindous. (source : Apic et ucanews)

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