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du 24 au 27 octobre 2008 (semaine 44)
 

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2008-10-27- El Salvador
PREOCCUPÉS PAR LES ORIENTATIONS DU SOMMET IBÉRO-AMÉRICAIN


La considérant comme "anti-vie" et "anti-famille", les évêques se montrent préoccupés par ‘l’idéologie du genre’ mise en avant par le document qui sera étudié au 18ème Sommet ibéro-américain des chefs d’Etats et de gouvernement sur la jeunesse.

San Salvador accueillera le 18e Sommet ibéro-américain des chefs d’Etat et de gouvernement qui est consacré au thème ‘Jeunesse et Développement’, un thème important alors que les jeunes de la communauté ibéro-américaine sont plus de 150 millions.

Toutefois, l’Eglise se montre préoccupée pour le contenu et les valeurs qui seront encouragés durant ce sommet, qui voudrait imposer aux nations du continent, parmi d’autres choses, l’avortement, le droit à l’auto détermination sexuelle et l’idéologie du genre. Le projet a été défini comme ‘anti-vie et anti-famille’ par de nombreuses organisations de parents.

L’archevêque de San Salvador, Mgr Fernando Sáenz Lacalle, a demandé aux autorités d’informer la société sur les thèmes en discussion durant le sommet. Une partie des documents préparatoires dans la teneur qui a filtré de sources diverses, sont préjudiciables à la loi naturelle, à la constitution salvadorienne et aux principes et valeurs morales que la majorité des Salvadoriens estiment précieux”.

Il s’est donc dit préoccupé “par le manque de transparence concernant les engagements qui doivent être abordés durant le prochain sommet ibéro-américain sur la jeunesse”.

Il a par ailleurs lancé un appel aux présidents ibéro-américains pour inclure dans la discussion le thème des valeurs humaines et en particulier des droits des jeunes. Selon Mgr Sáenz Lacalle, le sommet est une bonne chose en soi, parce qu’il est très important d’aborder le thème de la jeunesse, afin que les participants “abordent dans leurs discussions la défense des valeurs humaines avec une référence particulière à la famille”.

En même temps, il a demandé “aux représentants d’opter pour une éducation véritable”, afin que “tous les engagements pris soient respectés et maintenus dans le cadre de la réglementation constitutionnelle et légale en vigueur dans les pays respectifs”. 5 organisations civiles latino-américaines et espagnoles ont aussi lancé une campagne conjointe pour mobiliser les citoyens et demander aux chefs de la région de ne pas signer les accords du sommet ibéro-américain et la convention ibéro-américaine des droits des jeunes.

Selon les organisations, ces accords “sous-entendent un ‘étrange’ courage de centrer un thème aussi ample que la ‘jeunesse et le développement’ sur l’idéologie du genre”, idéologie qui soutient que l’on peut échanger les rôles entre l’homme et la femme, insiste sur la destruction de la famille et sur la libération sexuelle de la femme, conçoit la maternité comme une structure culturelle oppressive et introduit des termes "euphémistiques", comme ‘interruption de grossesse’, ‘genre’, ‘style de vie’, ‘libre choix’, ou encore ‘droit sur son propre corps’, pour éviter de parler directement d’avortement, d’homosexualité ou de promiscuité.

Par ailleurs, “beaucoup des documents qui ont été utilisés pour élaborer les accords préliminaires du 18ème sommet des chefs d’Etat se fondent sur des études avec des révisions de sources secondaires ou sur des interviews adressées à des groupes réduits de personnes, dont certains marqués par des idéologies. (source : Agence Fides)

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