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2008-11-02 -
L'ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES ORTHODOXES DE FRANCE

L'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) s'est félicitée d'une rencontre qui a permis aux responsables des Eglises territoriales de témoigner de " leur capacité à dépasser les contingences et les tensions conjoncturelles.

Cette assemblée s'est tenue sous la présidence du métropolite Emmanuel (diocèse du patriarcat oecuménique). Au cours de cette session qui s'est réunie à Paris, le 21 octobre, les évêques ont pris connaissance des résultats du sommet des primats des Eglises orthodoxes autocéphales ou de leurs représentants, qui s'est déroulé du 10 au 12 octobre dernier au Phanar, siège du patriarcat de Constantinople, à Istanbul, à l'initiative du patriarche Bartholomée Ier.

Ils se sont félicité de la tenue d'une rencontre d'une telle importance, qui à permit aux responsables des Eglises orthodoxes territoriales de témoigner de " leur capacité à dépasser les contingences et les tensions conjoncturelles pour se retrouver, prier ensemble et délivrer au monde un témoignage d'unité et d'harmonie, un témoignage essentiel sur des questions fondamentales de notre époque " et ils invitent " tous les orthodoxes de France [à] lire la déclaration finale " publiée à l'issue de ce sommet et dont le texte intégral est disponible auprès du Service orthodoxe de presse.

" Plus particulièrement, l'AEOF se félicite de la décision de reprise, en 2009, des consultations panorthodoxes, notamment en ce qui concerne le règlement canonique des situations ecclésiales issues de l'émigration orthodoxe de part le monde ", poursuit le même communiqué, qui souligne que " l'Eglise orthodoxe en France, par l'action notamment du Comité interépiscopal orthodoxe puis de l'AEOF, a toujours été citée dans les travaux préconciliaires comme un modèle "pilote" à suivre, le modèle le plus avancé des pays de la soi-disant "diaspora".

Lors de la même session, les évêques orthodoxes de France ont tenu à exprimer leur " inquiétude face aux crises à répétition des systèmes financiers et économiques qui menacent non seulement les ressources des citoyens et leurs économies, mais la stabilité et la sécurité de nos sociétés ".

Tout en saluant l'action des gouvernants face à ces crises, ils soulignent qu'" il apparaît capital, voir urgent, d'inviter tous les acteurs de la société, en France, en Europe et dans le monde, à une réflexion profonde sur l'essence et la finalité du système économique, système qui doit constamment placer la personne humaine, sa liberté, sa dignité et son bonheur au coeur de ses préoccupations, afin que nos sociétés soient des lieux de partage, de solidarité et de communion ". (source : SOP)

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