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2008-11-05 - Mexique
CRÉATIVITÉ PASTORALE ET DOCTRINE SOCIALE

La Rencontre nationale de la Pastorale sociale 2008 organisée par la Conférence épiscopale mexicaine a fait le tour des problèmes que pose la situation actuelle : la démocratie, la sécurité et la violence mais aussi le changement climatique.

D'une manière plus générale, l’objectif principal de la rencontre qui s'est déroulée du 27 au 31 octobre, état de fortifier et de solliciter la Pastorale sociale au Mexique, à travers la rencontre des animateurs de ce secteur d’évangélisation dans les diocèses, les instituts de vie consacrée et des organismes laïcs, favorisant – à partir de l’analyse de la réalité nationale – la prière, la formation à la doctrine sociale de l’Eglise, l’échange d’expériences et la créativité pastorale.

Les thèmes abordés dans ce tour d'horizon furent  : la question alimentaire ; démocratie : 2009 année électorale ; la problématique de la sécurité et de la violence au Mexique ; le réchauffement de la planète et le changement climatique.

Le cardinal Raffaele Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, dans le message qu'il a envoyé aux participants de cette rencontre, rappelait que “tout ce qui met en danger ou lèse la dignité des hommes et des femmes dans une société déterminée, représente un défi pour la mission primordiale de l’Eglise, pour l’évangélisation”.

"La crise alimentaire est actuellement aggravée par la crise économique financière, qui met en danger grave le droit à l’alimentation des personnes. La violence barbare et répugnante provoquée par le trafic de drogues et le crime organisé qui porte atteinte à la vie et à la sécurité des citoyens. La démocratie authentique qui doit prendre en compte que la vérité ne s’établit pas par des votes et que la légalité n’est pas toujours liée à la moralité. Le changement climatique et le réchauffement de la planète demandent de réaffirmer le plan originel de Dieu”.

" Les problèmes mis au centre de l’attention durant ces jours, ajoute-t-il, reflètent une crise morale”. La Doctrine sociale de l’Eglise, doit être réfléchie et vécue car elle “a la capacité de lever, d’intensifier, de provoquer, de canaliser les énormes ressources humaines, morales et religieuses présentes dans le pays”.

Par ailleurs, la Doctrine sociale, outre un instrument d’importance vitale pour l’évangélisation, “est aussi très utile pour le dialogue avec les autres croyants et avec tous les hommes de bonne volonté, afin d’arriver à un consensus moral sur les valeurs fondamentales qui rendent possible la construction d’une société plus juste”. (source : Agence Fides)

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