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du 2 au 5 novembre 2008 (semaine 45)
 

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2008-11-05 -
L'ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DES ÉVÊQUES DE FRANCE

Dans le discours d'ouverture de la 47e assemblée plénière des évêques de France qui se tient à Lourdes du 4 au 9 novembre, le cardinal Vingt-Trois a évoqué la visite du Pape à Paris et à Lourdes, le Synode des évêques à Rome.

Il a également parlé de ce représentait l'invitation que lui avait adressée le Patriarche de l'Église russe,Alexis II, puis il a abordé quelques-uns des questions pastorales actuelles en France.

Il a souligné que la visite de Benoît XVI avait été « un grand moment de la vie de notre Eglise (…) Nous avons vu une Eglise où les jeunes, adolescents, étudiants, jeunes professionnels, jeunes familles avec leurs enfants, tenaient une place centrale et donnaient à nos rencontres un climat de joie, de sérénité et de recueillement tout à fait impressionnant ».

Il a estimé que « la présence du Pape tout à la fois proche et accueillant, et totalement plongé dans la contemplation du Christ Sauveur a été un révélateur. Elle a manifesté la véritable personnalité de Benoit XVI, son espérance, sa confiance et sa bonté. » Il a également indiqué que « la réunion que [le Pape] a présidée ici même [à Lourdes] a été l’occasion de manifester clairement notre communion avec le Successeur de Pierre et la convergence de nos préoccupations et de nos recherches ».

Le cardinal Vingt-Trois a également évoqué la crise financière actuelle et incité, dans ce contexte, « à réfléchir sur l’organisation de la vie économique et sociale ». Nous devons, en particulier, assumer notre responsabilité « dans le partage du travail et du développement avec les autres peuples de la terre » et à l’égard des ressources naturelles de la planète.

Sur la gestion sociale du temps, il a estimé que « les projets de dérogations nombreuses et légales au repos dominical s’inscrivent dans la perspective des mutations de notre société vers une norme du rendement maximum » qui ne prend pas suffisamment en compte les coûts humains. L’extension du travail le dimanche « serait une mesure supplémentaire dans la déstructuration de notre vie collective ».

A propos de la révision prochaine des lois de bioéthique, le président de la Conférence épiscopale s’est interrogé : « la recherche scientifique et ses applications médicales sont-elles faites pour le bien de l’homme et pour quel modèle d’humanité ? Voulons-nous laisser se développer, dans nos pays avancés, une course effrénée aux brevets, par tous les moyens disponibles ? Voulons-nous laisser instrumentaliser et commercialiser l’être humain sans aucune mesure ni aucune limite ? » (source : CEF)

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