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FlashPress - Infocatho |
du 6 au 9 novembre 2008 (semaine 45) |
- Avant le début des travaux, Kudura Kasongo, le porte-parole du président du Congo, a accusé les rebelles d’avoir commis des atrocités contre la population civile. Des accusations que les associations humanitaires adressent non seulement aux rebelles, mais aussi aux troupes de l’armée congolaise. Le porte-parole du gouvernement congolais s’est lamenté parce que “la population est massacrée et les Casques Bleus ne font rien”. Le Secrétaire Général de l’ONU a proposé d’augmenter la force de paix des Nations Unies au Congo (MONUC) avec l’envoi de 3.000 hommes. La MONUC a actuellement 17.000 militaires au Congo, dont 8.000 dans le nord Kivu, qui semblent pourtant impuissants face à l’offensive de Nkunda. Entre temps, les combats ont repris entre les troupes rebelles de Nkunda et celles de l’armée congolaise dans les environs de Kibati, environ 7 km au nord de Goma, chef lieu du Nord Kivu, autour d’un camp où se sont regroupes des milliers de personnes. Des centaines de civils effrayés fuient le camp pour rejoindre Goma. Les affrontements ont contraint l’Agence de l’ONU pour l’enfance (UNICEF) à interrompre la distribution de vivres. Selon des rapports non confirmés, il y aurait des militaires angolais dans les troupes congolaises, une nouvelle qui pourrait marquer une escalade du conflit. Durant la guerre de 1998-2003 l’Angola avait envoyé un contingent militaire en appui au gouvernement de Kinshasa. Ils ont perpétrés des massacres à Kiwanja qui ont été dénoncés par un communiqué de l’association humanitaire Human Rights Watch (HRW), selon laquelle 20 civils, dont un journaliste congolais, ont été “délibérément tués” lors d’un combat contre les rebelles de Nkunda et cette milice pro-gouvernementale. HRW a stigmatisé le comportement des Casques Bleus des Nations Unies au Congo (MONUC) qui, selon l’organisme humanitaire, “ne sont pas en mesure de défendre les civils qui sont attaqués délibérément”. |