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du 12 au 15 novembre 2008 (semaine 47)
 

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2008-11-15 - France
DIGNITÉ DE L'HOMME, CHEMIN DE VIE

Du 13 au 15 novembre, les premières Assises nationales de la Pastorale de la santé ont réuni à Lourdes 2.000 acteurs de la pastorale, aumôniers et soignants dans les établissements de santé et auprès des personnes handicapées.

Participant à la réflexion sur la santé dans leurs diocèses, confrontés quotidiennement à la part souffrante de l'humanité, ils ont mis en commun leur expérience et leur espérance. Le fil conducteur de ces assises était « La Pastorale de la santé : dignité de l'homme, chemin de vie ».


Les chrétiens engagés dans la Pastorale de la santé en France sont nombreux, par exemple dans le Service évangélique des malades qui concerne les nombreuses personnes qui, dans les paroisses, portent la communion à domicile à des malades ou des personnes âgées, chez elles ou dans les maisons de retraite.

Pour tous les participants, ces Assises ont été , pour la première fois, l'occasion de se retrouver ensemble pour faire le point sur la mission qui leur a été confiée dans leur diocèse par leur évêque. Ils y ont cherché à préciser le rôle qui pourrait être le leur pour contribuer à prendre soin de la santé de tous dans les années à venir.


Les participants ont ainsi relevé des points d’attention prioritaires pour faire « quelques pas de plus » dans la mise en œuvre de la mission qui leur est confiée. Aujourd’hui, ces acteurs sont appelés toujours davantage à vivre en équipe, à former et se former, à communiquer en Eglise et avec la société laïque qui est la nôtre. Afin de mieux manifester, dans un contexte marqué par d’importantes mutations culturelles, la Bonne Nouvelle de l’Evangile qui les fait vivre.

Mgr Michel Guyard, évêque du Havre et membre du Conseil pour les questions familiales et sociales, fait remarquer que « Voici une trentaine d'années, dans les hôpitaux, on ne rencontrait souvent qu'un seul aumônier qui visitait tout le monde. Désormais, on y rencontre des équipes d'aumônerie constituées de personnes qui se forment pour qualifier leurs rencontres avec les malades."

" La bonne volonté, en effet, ne suffit pas, dit-il. On peut faire des erreurs quand on ne sait pas s'adresser à un malade. La rencontre du malade est toujours le renvoi à soi-même, d'où un risque de réflexe de défense dans la façon de l'aborder. Le travail en équipe est le résultat de la prise au sérieux de cette rencontre".


Au sein du Service national pour les questions familiales et sociales, le département santé est tourné vers les malades et les personnels soignants. "Au delà des gestes du soignant, souligne Michel Riemer, son directeur, il veut aussi rejoindre le malade dans toutes les dimensions de sa personne, car le malade, souvent déstabilisé, est membre d'un corps social dont on ne peut le séparer."

" En conséquence, nous proposons trois approches : « prendre soin de soi », « prendre soin de l'autre » et « se laisser prendre en soins ». Quand nous sommes atteints par la maladie et quand nous entrons dans la dépendance. C'est une priorité que nous allons développer dans les années à venir". (source : CEF)


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