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2008-11-15 - Irak
NOUVELLES VIOLENCES ANTI-CHRÉTIENNES A MOSSOUL

Le mercredi 12 novembre, des inconnus armés ont attaqué une famille chrétienne du quartier d'Alqahira, à Mossoul, tuant à l'intérieur de leur maison Lamia Sobhy Salloha et Walàa Sobhy Salloha, deux soeurs, fidèles de l'Eglise syrienne-catholique.

Elles ont été assassinées par une bande de jeunes, dont les membres avaient entre 16 et 18 ans. Leur , blessée à coups de couteau, a été hospitalisée, tandis que le père et un autre garçon ont réussi à s'enfuir. Les assaillants ont ensuite posé une bombe sur la porte de la maison, tuant deux policiers qui arrivaient et en blessant d'autres.

"Cet assassinat, a déclaré Mgr Shlemon Warduni, vicaire patriarcal de Bagdad, fait penser à quelque chose d'organisé qui ferait partie d'un plan visant à faire partir les chrétiens d'Irak". La situation semblait pourtant être revenue au calme grâce notamment à la présence de l'armée gouvernementale.

Quelque 35.000 policiers et soldats irakiens sont déployés à Mossoul, considérée comme l'une des villes les plus dangereuses du pays.

Mardi, le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Genève avait annoncé que plusieurs centaines de familles chrétiennes qui avaient fui Mossoul en octobre en raison des violences contre leur communauté, avaient commencé à rentrer chez elles. D 'octobre à aujourd'hui, quelque 2.000 familles - soit près de 15.000 personnes - avaient fui Mossoul en
raison des violences exercées contre les chrétiens, et quelque 700 d'entre elles seraient depuis retournées dans cette ville à très grande majorité sunnite.

"Mais maintenant, la peur est revenue", a souligné Mgr Warduni.

Selon certaines sources, d'octobre à aujourd'hui, quelque 2.000 familles - soit près de 15.000 personnes - avaient fui Mossoul en
raison des violences exercées contre les chrétiens, et quelque 700 d'entre elles seraient depuis retournées dans cette ville à très grande majorité sunnite.

Lors d'une réunion, le gouverneur de la province de Ninive et les forces de sécurité ont condamné "l'incident qui visait deux chrétiennes par des groupes criminels dans leur maison". (source : CNS)

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