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du 15 au 17 novembre 2008 (semaine 47)
 

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2008-11-17-
UNE SEMAINE D'ACTION DU COE AUPRÈS DE L'ONU

"En tant que chrétiens, nous sommes appelés à nous tenir aux côtés de ceux qui sont victimes de l'oppression, de la pauvreté ou de la violence", a déclaré Elenora Giddings Ivory, à l'approche de la Semaine d'action du COE auprès des Nations Unies.

La pasteure Elenora Giddings Ivory est directrice du programme du Conseil œcuménique des Eglises (COE) sur le témoignage public, à l'approche de la Semaine d'action du COE auprès des Nations Unies, qui se déroule du 16 au 21 novembre à New York.

La Semaine d'action est organisée par le Bureau du COE auprès des Nations Unies, à New York, et rassemble plus de 120 personnes œuvrant à la défense des causes dans des Eglises, des agences spécialisées, des organisations œcuméniques régionales et des réseaux régionaux de défense des causes.

Cette année, le groupe mettra l'accent sur trois domaines d'action: les changements climatiques, les migrations et Sri Lanka. La Semaine sera marquée par le thème général intitulé "Les droits de la personne, 60 ans après la Déclaration universelle des droits de l'homme", alors que le COE et la Déclaration célèbrent tous deux leur 60e anniversaire cette année.

D'ailleurs, la Déclaration peut être considérée comme l'un des premiers succès de l'Eglise en matière de défense des causes, puisque son article sur la liberté religieuse mentionne les libertés fondamentales que la Commission des Eglises pour les affaires internationales - un organe consultatif du COE - avait encouragées: pouvoir changer de religion ou de conviction et pouvoir manifester sa religion ou sa conviction par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Les droits de la personne sont depuis lors un point prioritaire à l'ordre du jour œcuménique. Le COE permet aux victimes de violations des droits de la personne de témoigner. De plus, le COE participe à des sessions du Conseil des droits de l'homme de l'ONU en soumettant des propositions écrites et orales sur des questions comme la liberté religieuse et l'intolérance, les droits socio-économiques et culturels, ainsi que les questions relatives aux migrations, au racisme et à la xénophobie.

"Dans notre travail, nous cherchons à mettre en œuvre ce mandat biblique et théologique d'après ce que nous pensons que nos traditions religieuses nous disent de faire, mais surtout d'après ce que Jésus nous dit de faire", a expliqué la pasteure Giddings Ivory.

"Si les Eglises veulent se faire entendre sur la scène publique, elles doivent parler d'une seule voix", elle a affirmé. Bien que cette approche ne soit pas vraiment nouvelle, elle est difficile à mettre en œuvre. (source : COE)

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