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du 22 au 24 novembre 2008 (semaine 48)
 

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2008-11-24-
LE PAPE REÇOIT LE PRÉSIDENT DES ÉVÊQUES DE LA R.D.CONGO

Le 21 novembre, Benoît XVI a reçu Mgr Nicolas Djomo Lola, président de la Conférence épiscopale de de la RD du Congo et il lui a fait un don de 150.000 dollars en faveur des personnes déplacées et des victimes du conflit en cours dans l’Est du pays.

Mgr Nicolas Djomo Lola a ainsi été reçu à sa demande par le Pape afin de lui “parler de vive voix“ de la situation dans le pays. Interrogé par Radio Vatican à la sortie de l’audience, le prélat a expliqué qu’il avait aussi souhaité remercier le Pape de son “attention paternelle“ pour la RDC, rappelant qu’il était intervenu à deux reprises lors de la prière de l’Angélus pour lancer des appels en vue de la fin du conflit.

Au cours de cette rencontre avec le pape, “Je lui ai signalé, a-t-il confié, que l’Eglise du Congo avait entrepris des démarches auprès des gouvernants comme auprès de la communauté internationale pour qu’il y ait plus d’efforts, plus de pression sur les belligérants, de façon à ce que la guerre puisse s’arrêter et que les gens puissent regagner leurs villages et leurs maisons“.

Il a aussi souhaité “que l’on s’achemine vers la paix moyennant la négociation“.... “Je lui ai demandé de continuer à prier pour la paix dans notre Congo et, au nom des évêques et du peuple de Dieu chez nous, de continuer à lancer ses appels et d’user de toute son influence auprès de tous ceux qui pourraient intervenir pour que la guerre s’arrête, et il a promis de continuer à le faire“. Aux yeux de Mgr Nicolas Djomo Lola les appels du Pape “sont très importants“ et donnent des “résultats“.

Toujours sur
Radio Vatican, Mgr Djomo Lola a de nouveau dénoncé “le ciblage de certaines catégories sociales“, “les massacres gratuits à grande échelle“ et “les viols systématiques“.

Le président de la Conférence épiscopale de RDC a enfin demandé aux “dirigeants“ du pays “de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre l’intégrité territoriale moyennant la formation d’une armée solide“ et “à la communauté internationale, qui en a les moyens, d’intervenir pour que cesse la guerre“. (source : Radio-Vatican)

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