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du 22 au 24 novembre 2008 (semaine 48)
 

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2008-11-24- Espagne
L'ESPÉRANCE DE L'HOMME DEVANT LA CULTURE DE LA MORT

Le congrès, qui a lieu du 21 au 23 novembre, sous le thème « Le Christ, une espérance fiable », voulait rappeler que la société n'est pas l'horizon de la vie humaine, mais seulement le support de la vie des hommes qui sont à la ressemblance de Dieu.

Les congrès ‘Catholiques et Vie publique’, qui revêtent aujourd’hui une dimension internationale, furent initiés par des catholiques décidés à exprimer leur foi de manière claire et publique, donnant ainsi le jour à un grand rassemblement. Ils sont organisés par l’Association catholique de Propagande et la Fondation universitaire Saint-Paul CEU.

Son président, Alfredo Dagnino, a fait remarquer cette année :
“Nous savons que nous pouvons compter sur d'excellents outils et sur le précieux soutien de la foi et de la grâce pour donner un nouveau souffle vital aux sociétés d’aujourd’hui, ternes et guère attirantes, exposées à la tentation totalitaire et aux dictatures du relativisme , car souvent il ne suffit pas de connaitre la doctrine sociale de l’Eglise. Il faudrait la mettre en pratique et la répandre. Et c’est justement ce que ce congrès cherche à faire ”.

Lors de la présentation des travaux, le cardinal Antonio Cañizares a encouragé les chrétiens à “ne pas avoir peur” et à ne pas “se sentir inhibé par leur foi et par l’Eglise ”.

Le Secrétaire général de la Conférence épiscopale espagnole (CEE), Mgr. Juan Antonio Martínez Camino, a déclaré de son côté que la société contemporaine, en particulier l'Union européenne ", veut que la science soit toute-puissante, au point que ses progès deviennent comme un substitut du salut. C'est la faillite de l'espérance et c'est ainsi que la culture de la mort gagne de plus en plus tous les jours de la vie. "

C'est pourquoi, face à cette réalité, il est nécessaire de promouvoit l'espérance chrétienne dans une société européenne dont l'avenir semble dévalué.

Pour lui, l'action de la religion dans le domaine public constitue comme une vaccination contre la tentation totalitaire où l'homme n'est examiné que comme une simple spirale des mécanismes sociaux. "La prière exorcise le danger d'une société qui veut capturer la vie comme elle capturerait une ruche avec ses abeilles. La société n'est pas l'horizon de la vie humaine, mais seulement le support sur lequel elle se réalise conformément à sa ressemblance à Dieu."

Par conséquent, des éléments tels que la prière, les églises ou les crucifix, régénérent la vie publique parce que "leur présence montrent aux hommes ce qui est leur sens." Le manque d'espoir "caractérise la culture dominante qui vise à remplacer le Dieu de l'espérance par l'idole du progrès" au point d'en devenir une véritable idéologie.

Certains chrétiens sont même contaminés "par l'idéologie du progrès et un anthropocentrisme immanent pour lequel la foi a cessé d'être considérée comme une force pour construire le monde et pour d'autres, dans le même temps, qu'elle ne peut être qu'individuelle." (source : ACI)

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