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du 25 au 28 novembre 2008 (semaine 49)
 

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2008-11-28 -
LE PAPE RENCONTRE LE CATHOLICOS ARMÉNIEN DE CILICIE

Avant l'audience du 26 novembre, le Saint-Père a salué SS Aram I, Catholicos des Arméniens, accompagné de plusieurs évêques et d'une cinquantaine de fidèles: Votre "visite fraternelle constitue une occasion de renforcer nos liens d'unité."

"Notre cheminement commun vers la pleine communion est l'objectif de tous ceux qui croient dans le Christ. Chaque jour nous devons donc implorer le Seigneur.... Que la grâce de l'Esprit accompagne votre pèlerinage aux tombes des apôtres Pierre et Paul. J'invite cette assemblée à prier pour le succès de cette visite et pour que nos réunions marquent un pas supplémentaire vers la pleine communion".

Puis il a dit au Catholicos sa gratitude pour son engagement oecuménique, notamment dans le cadre de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre Eglise catholique et Eglises orientales orthodoxes, ou du Conseil mondial des Eglises.

"Sur une façade de la Basilique vaticane se trouve la statue de St.Grégoire l'Illuminateur, le fondateur de l'Eglise d'Arménie, que des historiens appellent le Père dans l'Evangile. Il rencontra de grandes difficultés dans la conversion au christianisme du peuple arménien, mais les martyrs et confesseurs dont il témoigna apportèrent énormément à l'histoire nationale. La culture et la spiritualité arméniennes sont fières de ce passé et de tous ces précurseurs qui en communion avec l'Agneau s'offrirent comme lui pour le salut du monde. Que saint Grégoire et la Mère de Dieu éclairent notre chemin vers l'unité parfaite que nous espérons tous".


En recevant le lundi 24 novembre le catholicos Aram Ier, le Pape avait dénoncé l'escalade de persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient.

Aram Ier avait pour sa part affirmé qu'une "Eglise divisée" ne pouvait pas "porter l'Evangile au monde", soulignant l'urgence pour les chrétiens de proposer "un témoignage commun". Il s'est en outre livré à un plaidoyer pour la reconnaissance des génocides dans le monde.

L
undi matin, lors de la célébration oecuménique présidée par Benoît XVI et le Catholicos de Cilicie des Arméniens, Aram 1er, en la chapelle Redemptoris Mater du Vatican, Benoît XVI a déclaré : "En cette année Saint-Paul, vous allez visiter la tombe de l'Apôtre des Nations, et vous allez prier avec la communauté monastique en la basilique édifiée à sa mémoire. Dans cette prière, vous allez être uni à la grande foule des saints et des martyrs, des maîtres et des théologiens d'Arménie, dont l'héritage de science, de sainteté et d'oeuvres missionnaires appartient au patrimoine de toute l'Eglise."

" Nous pensons à saint Nerses Shnorkhali et à saint Nerses de Lambon, qui était connu, en tant qu'évêque de Tarse, comme un « autre saint Paul de Tarse ». Ce témoignage a culminé au XXe siècle, qui s'est révélé être une époque de souffrances indicibles pour votre peuple. La foi et la dévotion du peuple arménien ont été constamment soutenues par la mémoire des nombreux martyrs qui ont rendu témoignage à l'Evangile au cours des siècles. Puisse la grâce de ce témoignage continuer de modeler la culture de votre nation, et inspirer chez les disciples du Christ une confiance encore plus grande dans la puissance salvatrice et vivifiante de la croix."

... "
Dans le monde entier, les Arméniens vivent côte à côte avec les fidèles de l'Eglise catholique. Une compréhension et une appréciation plus grandes de la tradition apostolique que nous partageons contribueront à un témoignage commun plus efficace de ces valeurs spirituelles et morales sans lesquelles un ordre social vraiment juste et humain ne saurait exister. C'est pourquoi j'ai confiance que des moyens pratiques nouveaux seront trouvés pour donner une expression aux déclarations communes déjà signées."

..." Nous avons été attristés récemment par l'escalade de la persécution et des violences contre les chrétiens dans certaines régions du Proche Orient, et ailleurs. Ce n'est que lorsque les pays impliqués peuvent décider de leur propre destin et que les différents groupes ethniques et les différentes communautés religieuses s'acceptent et se respectent pleinement mutuellement, que la paix peut-être construite sur les fondations solides de la solidarité, de la justice, et du respect des droits légitimes des individus et des peuples. " (source : VIS)

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